Occurences de l'expression

gne

pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÃ‰RATEUR BARRY (1702)

Holà, hé, Champagne ? La France ? (Prologue, scène 1, MONSIEUR LE COMTE)
Mais cette négligence apparente, Monsieur, prétendez-vous la réparer avec une Farce d'Opérateur, une Dame Gigogne, un Gille, un Gautier-Garguille, un Capitan ? (Prologue, scène 2, MONSIEUR LE COMTE)
Vous voyez, Messieurs et Mesdames, vous voyez, dis-je, le plus grand personnage du monde, un Virtuose, un Phénix pour sa profession, le Parangon de la Médecine, le successeur d'Hippocrate en ligne directe, et l'Héritier de ses Aphorismes, le scrutateur de la nature, le vainqueur des maladies, et le fléau de toutes les Facultés. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Serviteur, Seigneur Spacamonte. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Attendez, Seigneur Spacamonte, priez vos parents de votre enterrement plutôt que de la noce ? (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Un certain Capitan, un batteur de pavé, qui est si souvent au Cabaret, et qu'on voit presque tous les jours ivre, le Seigneur Spacamonte. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Venez, venez, Seigneur Mostelin, J'ai de bonnes nouvelles à vous apprendre. (Acte 2, scène 5, ZERBINETTE)
Madame m'a dit de prendre garde à sa fille, qui est sa fille plus que la vôtre ; et au cas qu'elle parlât à d'autres qu'au Seigneur Spacamonte, d'écouter tout ce qu'on lui dirait. (Acte 2, scène 7, JODELET)
Vi daro quelli medesimi che desiderate, mà bisognerebbe fare entrare quel Baronaccio di spia ne' nostri interreI. Con lusinghe e denari si viene à capo d'ogni cosa mà veramente. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Approchez, Seigneur Mostelin, et ne craignez point de faire éclater les tendres sentiments que vous avez pour cette charmante personne. (Acte 2, scène 11, ZERBINETTE)
Comme vous voilà fait, Seigneur Spacamonte ? (Acte 2, scène 12, ZERBINETTE)
Ne craignez pas d'être pressée ; quelque grande que soit la foule, d'un seul hoquet, oh, je fais faire place. (Acte 2, scène 12, SPACAMONTE)
Seigneur Spacamonte. (Acte 2, scène 14, JODELET)
Que faites-vous là, Seigneur Spacamonte ? (Acte 2, scène 16, GARGUILLE)
Seigneur Gautier-Garguille, profitez de l'absence de votre femme. (Acte 2, scène 16, ZERBINETTE)
Seigneur Spacamonte, ne serez-vous pas de la noce ? (Acte 2, scène 16, JODELET)
S'il ne vous guérit, joignez-y v.30 (Acte 2, scène 17, MONSIEUR BARRY)

LES AGIOTEURS (1710)

Il l'est en tout ; aga tiens, Lucas, il change le papier en de l'argent, et l'argent en papier, et il ne perd jamais là-dessus, il gagne toujours. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Il en baillit dernièrement une vingtaine de feuillets à une Dame, qui allit tout aussitôt en acheter une maison de campagne (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
J'ai été quatre ans charretier d'un laboureur, ça est pargué bian plus difficile que de mener un carrosse ; il faut prendre garde à ce qu'on fait, aller droit en besogne : mais un carrosse, ce n'est pas de même. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
J'ai mené deux fois sti d'un Abbé, à sa campagne da : il n'y a rian de plus commode, on n'a affaire qu'aux chevaux, on met le carrosse et le maître et la maîtresse à son darrière, on ne les regarde pas tant seulement ; et drès qu'ils sont dedans, touche cocher, on va où ils voulont. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Vous irez de là chez Madame Darboulin, rue Coquillière, dire qu'on porte au même endroit, dès ce matin, les deux douzaines de Bouteilles de vin de Bourgogne, et la douzaine de Champagne que je payai hier. (Acte 1, scène 4, SUZON)
Cependant, puisque le papier nous gagne, et que l'espèce est rare, il est bon de baisser aujourd'hui le papier de huit pour cent : quand nous nous serons défaits du nôtre, on le remettra sur le même pied, ou on le rehaussera s'il est possible. (Acte 1, scène 8, ZACHARIE)
Faites-vous écrire de petits billets d'avis, que vous porterez : savoir, Chez Monsieur Villain, rue Trousse-vache, à la Dame Gigogne ; Monsieur Saint Denis, rue Saint Bonnet, à l'image Saint Claude ; Monsieur Laîné, rue Julien-Rebec, à la Casaque retournée ; Et Madame Bersabée, au Cheval qui siffle, rue Geoiffroi-Lânier. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
Cette bonne Dame-là tient furieusement à la vie, Monsieur Trapolin ; et le conseil de Monsieur le Président, qui est composé de ma mère et de moi, de lui, de son valet de chambre et de son homme d'affaires, nous a déterminés à précipiter la noce ; et à faire le mariage sous seing privé, à la campagne, et c'est dans cette vue-là que je viens aujourd'hui vous rendre visite... (Acte 2, scène 5, URBINE)
Pourvu que nous trouvions de l'argent, Monsieur le Président signera tout aveuglément. (Acte 2, scène 5, URBINE)
Cela ne fait rien, c'est un juif, un altéré qui sait bien que cela est bon ; pourvu qu'il trouve à gagner gros avec sûreté, il ne refuse point de bonnes affaires, ce fripon-là. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Je vous rapporte votre billet de vingt-cinq livres, les deux associés n'ont fait nulle difficulté de le signer. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
Peut-on trop gagner dans des bagatelles ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Poursuites alors, Sergents en campagne ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Mon ami qui est honnête homme, et qui n'aime pas non plus le bruit que moi, donne deux cents livres sans barguigner : me contrat me reste, et nous demeurons quittes. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Comme cela gagne ! (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Monsieur Cangrène, comme cela gagne ! (Acte 2, scène 8, DURILLON)
On voit bien que la Cour vous gâte, et que vous vous éloignez du commerce. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Il règne une certaine droiture parmi ces Messieurs, le profit se partage d'une régularité... (Acte 2, scène 9, DURILLON)
Monsieur Trapolin, Monsieur Trapolin, vous me saisissez par mon faible, je ne veux pas qu'on se plaigne dé moi ; j'aime à me louer des autres. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Les mines du Pérou, dites les mines d'Auvergne, Je ne vous demande que du papier ; vous ne m'avez jamais donné autre chose, et le plus mauvais est le meilleur pour l'usage que j'en fais, je vous l'avoue. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Quand je l'ai une fois perdu, je voudrais qu'il devînt feuille de chêne entre les mains de ceux qui me le gagnent. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
J'ai été cassé il y a trois mois, parce que vous m'aviez manqué de parole, et que je ne pus, faute d'argent, ni remettre ma troupe, ni me mettre en campagne. (Acte 3, scène 4, CLITANDRE)
Vous prenez les devants pour disposer les choses, afin que je n'aie qu'à signer et prendre de l'argent ; car j'entends que ces deux choses-là, moi, dans toutes les affaires de la vie, et je ne vois pas, quand on est ce que je suis, qu'il faille en savoir davantage. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Voilà un projet bien noble, et bien digne de Monsieur_le_Marquis Daudinet. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
C'est le meilleur enfant, le plus honnête garçon ; sa seule physionomie gagne les coeurs. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
Il n'y a que mon père et ma mère qui s'en plaignent ; mais je sais bien pourquoi. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Palsambleu, mon père et ma mère, il n'y a pas de meilleure hypothèque : ils ont des maisons à Paris, de riches meubles, des rentes, des terres, des maisons à la campagne, et du papier aussi bien que vous. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Allez-vous-en passer l'acte ; que Monsieur le signe, et je passerai, moi, chez le Notaire, ce sera une affaire faite. (Acte 3, scène 9, TRAPOLIN)
Que lui veux-tu à Monsieur Dargentac, dis ivrogne ? (Acte 3, scène 13, DARGENTAC)
Il n'y a point de fortune à faire avec ces Messieurs de la Gascogne ; et si jamais je travaille pour mon compte, je n'aurai point d'affaire avec ces gens-là. (Acte 3, scène 18, DUBOIS)
C'est une grande épargne. (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
On ne peut pas beaucoup gagner sans perdre quelquefois ; et tel qui ne s'y attend pas, me remboursera de la perte. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

À faire encor gagner un second acheteur. v.75 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
J'ai su gagner sa confiance. v.166 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Feignez d'y consentir avec tranquillité. v.299 (Acte 1, scène 6, FINETTE)
N'épargnez pas mon petit ministère. v.498 (Acte 1, scène 8, MERLIN)
Cent louis sont bons à gagner. v.1106 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Ce n'est pas avec vous que je veux barguigner : v.1107 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Digne de toutes vos bontés, v.1267 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
Qu'accompagne un certain respect? v.1300 (Acte 3, scène 11, MADAME BRICHONNE)
Que de témoigner à mon père v.1499 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
De m'accompagner jusqu'ici. v.1516 (Acte 4, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
À signer jamais rien avec certaines gens. v.1541 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
Aveuglément signer chez son Notaire, v.1544 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
Ce sont les faits desquels vous vous plaignez ? v.1983 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR VILAIN)
C'est mon neveu qu'ainsi vous désignez ? v.1984 (Acte 5, scène 7, MADAME ARGANTE)
Étaler à mes yeux tes indignes amours ? v.2043 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)

LES VACANCES (1697)

Puisqu'il faut que nous ayons un Seigneur une fois, que nous importe qui le soit ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Morgué, Ça est honteux que le cousin du Meunier de Rougemare, Monsieur Grimaudin, devianne Signeur du village de Gaillardin : je ne puis avaler cette pilule-là. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Il nous fera des procès à tous tant que je sommes : mais morgué je m'en gausse ; je sommes quatre ou cinq dans le village qui ly taillerons de la besogne, sur ma parole. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Je sis collecteur, moi, Dieu marci, cette année ; palsanguenne, j'aurai le plaisir de mettre notre nouviau Signeur à la taille. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Morgué, vous avez itou un peu d'esprit, gobergeons-nous ensemble de ce cousin de Meunier, qui viant être notre Signeur, maugré que j'en ayons. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
Le Magister a ma foi raison ; voilà un fort vilain Seigneur de Paroisse. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Hé bien, mon pauvre Lépine, je suis sur mes terres ; et me voilà pourtant, en dépit de l'envie, propriétaire du Château et de la Seigneurie de Gaillardin. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Va ; quoique je n'eusse encore cette Terre-ci qu'à bail judiciaire, quand tu revins de Flandres l'année passée, j'ai trouvé le moyen de t'en faire le Procureur Fiscal : m'en voilà maintenant Seigneur, par la grâce de Dieu et du Châtelet ; tu es mon filleul, tu as de bons principes, je te pousserai, tu iras loin sur ma parole. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Autant de papier timbré perdu, mon parrain : on ne gagne rien à plaider avec ces gens-là. (Acte 1, scène 4, LÉPINE)
Ne vous plaignez point si fort, il n'est peut-être pas tant votre père que vous vous l'imaginez ; et la défunte... (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Vous ne vous en plaignez pas : mais vous avez sujet de vous plaindre peut-être ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Au retour d'une campagne ces drôles-là ne s'embarrassent non plus de honnir une femme de robe... (Acte 1, scène 8, LE GREFFIER)
Il n'y a ni cour, ni jardin ; mais à cela près pour une maison de campagne, c'est bien la plus jolie chose... (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Vous avez bien raison, il n'y a rien de plus nécessaire à la campagne. (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Voilà ce qu'on appelle des maisons de campagne ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Entre Seigneurs hauts Justiciers, on est obligé à certains devoirs l'un envers l'autre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Oh, palsanbleu, monsieur le Procureur, je vous ferai régaler de manière que vous vous repentirez d'être devenu Seigneur du Village aux dépends de mon oncle. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Ce n'est pas toi qui m'as quitté en Flandres l'année dernière, au commencement de la campagne ? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Palsanguenne, Monsieu l'Officier, vous devez être bian content de nous : je venons de disposer les billets ; et en conséquence de vos bonnes intentions pour notre nouviau Signeur, conformément à celles que j'avais itou pour ly-da, de vos cinquante hommes, j'en ons déjà logé trente cinq, tant dans son Château que dans sa farme ; ils seront morgué là à bouche que veux-tu : c'est un fesse-mathieu qui a de quoi, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
C'est un petit Seigneur bien aimé que mon parrain. (Acte 1, scène 15, LÉPINE)
Morgué, n'importe, de près ou de loin ; comme note nouviau Signeur est un vilain, un manant, un goujat de Robe, vous serez toujours le maître ; je vous demande votre protection contre ly. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Par quelle heureuse destinée l'amour prend-il ainsi le soin de nous rassembler à la campagne, mon cher enfant ? (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
Un Procureur à la campagne, Madame Perrinelle à Paris, vous serez bien payé de vos ustensiles. (Acte 1, scène 17, LÉPINE)
La surprise où je suis, Madame, de vous trouver à la campagne dans un temps... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Cet ivrogne-là serait mon frère ? (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Qu'est-ce à dire ivrogne, et votre frère encore ? (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Allons, mon Capitaine, ne nous amusons point à ces carognes-là. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
C'est lui qui est depuis peu Seigneur du Château que vous voyez. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Et vous, Seigneur de Paroisse ? (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
Je souscris à tout, Monsieur, pourvu que je demeure Seigneur de Paroisse, et qu'on me rende tous les honneurs dus à la qualité de... (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Honneur à votre nouveau Seigneur, et au beau-père de notre Capitaine. (Acte 1, scène 23, MAUGREBLEU)
À son nouveau Seigneur. v.27 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
Voici la Campagne faite, v.47 (Acte 1, scène 24, UNE PETITE PAYSANNE)
Voici Monseigneur Grimaudin v.68 (Acte 1, scène 24, UN PROCUREUR)
Voici Monseigneur Grimaudin v.70 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
Que Monseigneur de Grimaudin v.76 (Acte 1, scène 24, LE MAGISTER)
Que Monseigneur de Grimaudin v.78 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
De Monseigneur de Grimaudin v.84 (Acte 1, scène 24, LE BARBIER)
De Monseigneur de Grimaudin v.86 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)
À Monseigneur de Grimaudin v.92 (Acte 1, scène 24, LA MEUNIÈRE)
À Monseigneur de Grimaudin v.94 (Acte 1, scène 24, LE CHOEUR)

LA DÃ‰ROUTE DU PHARAON (1693)

Non, Monsieur, un homme de qualité, un Gentilhomme étranger qui fait ici les affaires de je ne sais combien de petits Seigneurs ; c'est lui qui fait toutes leurs provisions : qui leur achètent des draps, des étoffes, des habites, et qui leur envoie toutes les modes nouvelles dès qu'elles commencent à vieillir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Si vous étiez d'humeur à vous prêter aux vues que nous avons, on vous ferait l'Agent de ces Seigneurs-là, et ce serait un poste qui vous mènerait loin. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Elle aura bien de la peine à quitter un Hôtel pour reprendre son enseigne de la Picarde. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Je suis assez comme vous, mais je n'oserais le témoigner à Madame. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Allons, allons, parlons franchement mon ami : je suis bon Prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, à savoir peigner une perruque. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Ce nom-là, Monsieur, a assez de l'air de quelques-unes de nos Seigneuries Ultramontaines. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Il y a beaucoup de Commanderies de notre Ordre du côté des Alpes ; mais il me semble que je n'ai pas encore ouï parler de ce Seigneur-là. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Assurément ; ne vous mènerez-vous point faire une petite campagne en Hongrie ? (Acte 1, scène 13, MARTON)
Pourquoi non ; s'il y avait de l'argent à gagner ? (Acte 1, scène 13, BELISE)
Je suis sûre de gagner aujourd'hui tout ce que je voudrai. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Prendre médecine pour gagner, la sage précaution ! (Acte 1, scène 15, MARTON)
Allons, Madame, contre fortune bon coeur, tous les jeux ne sont pas défendus ; et vous pourrez jouer à quelque autre où vous gagnerez peut-être davantage. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Mais, Madame, je ne perdrai point, je gagnerai indubitablement, j'en suis sûre. (Acte 1, scène 18, LA MARQUISE)
Non morbleu, c'est à vous, c'est vous qui avez profité de mon argent, vous m'avez engagé de le prêter aux joueurs à fin de le regagner dans la suite ; mais par la morbleu, je passerai cet article-là dans mes comptes, et vous aurez affaires aux Fermes. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Je carabinais, et j'avais beau perdre, je disais toujours en sortant, je gagne ; et cela n'était qu'un prétexte pour ménager la réputation de vingt femmes que je considère, et que voilà maintenant exposées aux traits de la médisance ; ce n'est pas de ma faute. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Oui, pourquoi ne pas défendre plutôt ces vilains jeux d'exercices où l'on gagne quelquefois de bonnes pleurésies, et où l'on court risque à tout moment d'être estropié de quelque bon coup de balle ? (Acte 1, scène 21, MARTON)
Sabbat tant qu'il vous plaira, rien ne m'empêchera d'y aller, je veux absolument regagner mes pierreries. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
Nous avons chassé deux fripons, il en est revenu d'autres en masques ; cette Chauve-Souris et ce Perroquet sont des oiseaux de mauvais présage : mais sandis ils ne s'envoleront pas, et je leur vais rogner les ailes ; je tiens le mien, saisissez le vôtre. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
Gagne beaucoup, et fort contente, v.68 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)

LES FONDS PERDUS (1686)

Que je serais heureux, Madame, d'être aussi digne des affections d'Angélique, que vous l'êtes de la tendresse de Valère ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
Dis tout aussi sans barguigner ! (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Il y avait une moitié d'agneau qui avait une mine admirable, à quoi il n'a pas touché. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
J'ai diantrement embarrassé le bonhomme ; et quand je l'ai vu suffisamment ébranlé, je l'ai envoyé à Angélique, qui a achevé de le battre en ruine : un seul regard a terminé son irrésolution, et il a promis de signer aveuglément tout ce qu'on voudrait. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Monsieur Oronte signera tout ce qu'on voudra : Madame Gérante est une bonne femme aussi, et elle fera de même ; j'ai pris mes mesures pour cela. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Va donc : pour moi, je vais donner les ordres qu'il faut pour éloigner le notaire de Monsieur Oronte. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Si vous faisiez de même encore pour mon maître, passe, nous nous verrions quelque chose d'assuré ; mais, sans cela, vous voyez bien que deux cent mille francs sont bons à gagner, franchement. (Acte 3, scène 7, MERLIN)
Je signerai tout ce qu'il voudra. (Acte 3, scène 7, MADAME GÉRANTE)
J'ai bien querellé ce maraud-là, Madame, et je lui avais bien recommandé de vous l'épargner. (Acte 3, scène 8, VALÈRE)
Allons, allons, de la joie, voici de quoi est le triomphe ; allons, Monsieur, donnez-moi, que je signe, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
Que veux-tu signer ? (Acte 3, scène 10, VALÈRE)
Signe, toi : allons, morbleu, vive l'amour ; il ne faut point tant, de façons ! (Acte 3, scène 10, MERLIN)
Oui, Monsieur, je signe tout aveuglément. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR ORONTE)
Dépêchez-vous voilà deux plumes, signez-en chacun un. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
Signez donc maintenant, vous. (Acte 3, scène 10, MADAME GÉRANTE)
Oh vous venez de signer le contraire. (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

Je crois même que si Mariane vous y savait, elle aurait peut-être autant d'empressement de vous voir et de vous parler, que vous en témoignez vous-même. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
J'ai une belle-mère, dont je ménage l'amitié par ma complaisance ; elle me témoigne mille bontés que je n'en devais pas attendre, et je crois même qu'elle serait peut-être dans nos intérêts, si j'avais la force de lui avouer que je vous aime. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Il n'y a pas moyen d'y résister ; et depuis que ma pendarde de femme m'a fait acheter cette maudite maison de campagne, j'y ai dépensé, en moins d'un été, mon revenu de quatre années. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR BERNARD)
Mais, ne suis-je pas bien misérable de me voir ainsi piller de tous les côtés, et d'avoir une carogne de femme qui veut encore que je lasse bonne mine malgré que j'en aye ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
Volontiers, monsieur, et le coeur me saigne de voir manger votre bien par mille gens qui croient encore vous faire trop d'honneur. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
Je mettrAis le feu à la maison, je crois que vous gagneriez encore. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
Il faut de bon vin, surtout ; et sans le bon vin et la bonne chère, par ma foi, je dis fi de la campagne. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
Comment vous trouvez-vous du séjour de la campagne ? (Acte 1, scène 10, LE BARON)
Je ne barguigne point, comme vous voyez, et je suis sûr que vous me saurez gré de me saisir ainsi de l'occasion ; la dame du logis ne me querellera pas non plus, je crois. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Vous en avez menti, carogne, et vous savez bien le contraire. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR BERNARD)
Il n'y a pas jusques à vos paysans qui se plaignent que vous ne voulez pas qu'ils raccommodent les chemins du village, pour rendre votre maison plus difficile à aborder. (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
Voilà madame la comtesae de Préfanné qui s'en allait en Bourgogne, elle vient de verser à cent pas d'ici. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Que la vie de la campagne est une abominable vie ! (Acte 1, scène 19, MONSIEUR BERNARD)
Ils disent que c'est pain béni de venir ronger un homme de robe à la campagne, et qu'à Paris c'est vous qui rongez les autres. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR GRIFFARD)
En vérité, mon père a bien raison de n'aimer point la campagne ; et, outre la dépense qu'il est obligé d'y faire, on n'y vit point assez tranquille. (Acte 1, scène 23, MARIANE)
Je me doute bien qu'il n'en faut rien dire devant le monde ; et je vous ai fait signe, je ne sais combien de fois là-haut, que j'avais à vous parler en cachette. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
Allons-y donc, Lisette : au moins, ce n'est que pour vous faire gagner la revanche de la gageure. (Acte 1, scène 24, MARIANE)
Ne me ferez-vous pas gagner, ma cousine ? (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
J'appellerai les passants, si vous voulez, et je gage qUe vous allez couper la gorge à tous les autres cabaretiers : ils ne gagneront pas de l'eau. (Acte 1, scène 26, THIBAUT)
Ne vaut-il pas autant vendre mon vin à la campagne que de le faire vendre à pot dans Paris, comme la plupart de mes confrères ? (Acte 1, scène 33, MONSIEUR BERNARD)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

Mais il s'épargne au moins l'embarras de choisir : v.10 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
Le Seigneur Torellas parle d'assez bon sens. v.157 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
À de telles raisons, Seigneur, il faut souscrire. v.283 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
Si vous voulez tantôt m'accompagner chez elle, v.332 (Acte 1, scène 10, DON JUAN)
Mais qui fait accourir Ignez ainsi ? v.511 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
Cette crainte, Seigneur, n'est pas sans fondement. v.513 (Acte 2, scène 4, IGNEZ)
Hé, Seigneur, pouvez-vous le penser ? v.536 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Seigneur... v.544 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Vous, Seigneur, comment donc ? v.547 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Seigneur, je n'ai pu faire une autre diligence, v.562 (Acte 2, scène 7, DON JUAN)
Seigneur, en ce moment j'ai peine à m'énoncer... v.580 (Acte 2, scène 7, LÉONOR)
Seigneur, votre valet... v.622 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Seigneur... v.627 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Et cet éloignement vous cause de la peine? v.661 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
Don Juan l'accompagne. v.722 (Acte 3, scène 1, JACINTE)
Mais vous me surprenez par cet éloignement. v.724 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
De mon père, Seigneur, vous connaissez la main. v.732 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
J'en suis assez pressé, Seigneur, par mon amour. v.748 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Votre époux pour un temps s'éloigne de ces lieux. v.764 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
Seigneur, je n'ai point d'ordre à vous donner. v.769 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
Qui n'a jamais appris l'art de feindre, Seigneur. v.772 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
Votre éloignement seul ne peut-il les causer ? v.776 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
Mon éloignement ! Non. Mes feux en vain s'en flattent. v.777 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Serait de m'éloigner pour ne plus revenir. v.780 (Acte 3, scène 3, DON JUAN)
Seigneur, finissons-là, de grâce, v.781 (Acte 3, scène 3, LÉONOR)
La morale, Seigneur, est peu divertissante. v.793 (Acte 3, scène 3, JACINTE)
Que son sort et le mien sont bien dignes de plainte. v.802 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
De cet éloignement si l'autre ne profite, v.817 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Je gagne l'escalier, v.963 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
Alphonse, Ignez, quelqu'un, Fernandez, au secours. v.991 (Acte 3, scène 13, FABRICE)
Quoi, Don André partout accompagne vos pas. v.1051 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
Vous ferait-on chagrin de vous accompagner ? v.1063 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Rien en cela ne doit me répugner, v.1064 (Acte 3, scène 16, DON ANDRÉ)
Cet époux trop aimé, que la grêle accompagne, v.1133 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Presque sans dire mot, part, se met en campagne ; v.1134 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
D'aucun, Seigneur. v.1175 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
L'espoir de me venger, Seigneur, peut seulement, v.1191 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Je n'ose le penser, Seigneur. v.1227 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Seigneur... v.1345 (Acte 4, scène 8, LÉONOR)
Seigneur... v.1348 (Acte 4, scène 8, LÉONOR)
N'en craignez rien, ce n'est pas contre vous. v.1348 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
Et ne se peut, Seigneur, engager qu'une fois. v.1360 (Acte 4, scène 8, LÉONOR)
Ah, Madame ! Ah, Seigneur ! v.1368 (Acte 4, scène 9, FABRICE)
Je m'en flatte, Seigneur, Don Garcie est mon frère. v.1390 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Oui, Seigneur, j'ignore quand, comment, v.1391 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Depuis longtemps, Seigneur, même ardeur nous enflamme, v.1394 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Ah, Seigneur ! v.1397 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Il propose un duel, Seigneur, à Don Garcie, v.1398 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Où, Seigneur ? v.1405 (Acte 4, scène 10, ISABELLE)
Puisque vous répugnez à la plaisanterie, v.1425 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
Volontiers, Seigneur. v.1609 (Acte 5, scène 6, DON JUAN)
De ton indigne coeur v.1687 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
Ah, Seigneur ! v.1739 (Acte 5, scène 12, DON GARCIE)

LE GALANT JARDINIER (1704)

Je ne dis pas que ma fille ne mérite bien les petites galanteries qu'il fait pour elle : mais, s'il était si raisonnable que vous le dites, il s'abstiendrait de ces bagatelles-là, nous sommes ici à notre maison de campagne. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Cela ne vient pas lui, vous dis-je : il y a quelque chose là-dessous que je soupçonne, et j'ai mis des gens en campagne pour le découvrir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Vous voilà, monsieur de la Montagne, il y a une heure que votre maître... (Acte 1, scène 3, MATHURINE)
Ce n'est point un conte, monsieur : vous avez mandé, il y a un mois, que vous reveniez ; on vous sait parti d'Allemagne, vous n'arrivez point : tout le monde veut que des chenapans, que nous avons, dit-on, trouvés en chemin, nous aient, vous et moi, greffés tous deux sur quelque vieux chêne. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Je ne sais ce que j'en ai fait ; mais je vous en dirai le sens : Trente pistoles à gagner pour qui donnera, chez monsieur Orgon, des nouvelles d'un jeune officier sur la route d'Allemagne ; le jeune homme, de taille ni petite ni grande, l'encolure déchargée, la jambe sèche et qui porte au vent. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Trente pistoles à gagner ! (Acte 1, scène 6, LUCAS)
Regarde ce portrait, mon pauvre la Montagne. (Acte 1, scène 6, LÉANDRE)
Qu'est-ce que c'est donc que ces trente pistoles qu'il y a à gagner pour qui baillera de certaines nouvelles, là... (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Trente pistoles à gagner ! (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Pour ça, oui, elles me renversont la cervelle, monsieur de la Montagne. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Conseillez-moi un peu là-dessus, monsieur de la Montagne, vous qui êtes un si honnête homme. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Tatigué, que vous êtes de bon conseil, monsieur de la Montagne ! (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Pour que la balance penche de queuque côté, il faut du poids de plus, monsieur de la Montagne. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Mademoiselle Lucile elle-même, peut-être : elle est fille et jaseuse, elle dégoisera queuque chose ; et sa suivante, mademoiselle Marthon, qui est itou une babillarde, et pis velà tout justement comment les choses se découvriront, monsieur de la Montagne. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Expliquez-moi ça, monsieur de la Montagne. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Mais, velà bien des secrets à garder, monsieur de la Montagne : c'est une nouvelle augmentation de peine. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Mais j'irai plus loin que l'Épée-Royale, et je gagnerai l'argent de l'affiche. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Mon pauvre la Montagne, voici Lucile et Marthon qui viennent de ce côté-ci ; elles parlent ensemble : je me flatte d'avoir entendu quelque chose qui me regarde ; je voudrais bien en savoir davantage, comment faire ? (Acte 1, scène 8, LÉANDRE)
Un Officier qui revenait d'Allemagne : sa chaise de poste rompit en chemin, il prit place dans le carrosse, je fus surprise en le voyant ; il me parut embarrassé comme moi, et tant que nous avons pu nous voir, nous n'avons point cessé de nous regarder l'un l'autre que quand ma mère nous regardait. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Parlez, parlez, ne craignez rien. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Non, non, ne craignez rian ; ce sont d'honnêtes gens, ils se recommandent tretous de monsieur Caton. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
Quand j'ai fait revenir ton maître d'Allemagne, c'était pour le marier avec la fille de monsieur. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)

LES CURIEUX DE COMPIÃˆGNE (1698)

Cela est de bonne foi pour un Chevalier de Gascogne, et je croyais qu'il n'y avait que mon maître capable d'une si grande délicatesse de conscience. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Quoi, ce gros vivant qui ordonne tout dans la maison, qui tranche, qui taille, qui rogne. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Par ma foi, Monsieur Mouflard, vous vous repentirez à Compiègne de m'avoir refusé crédit à Paris, quand je n'étais que femme de chambre. (Acte 1, scène 5, MADAME PINUIN)
Oh, pour stila non ; je me suis avisé de tenir cabaret dans notre farme, c'est un bon métier, couseine, n'an gagne ce qu'on veut ; j'avons morgué eu du monde jusques dans nos étables, et si ils y couchiont tretous sur de la litière à vingt sous par tête tant qu'ils en vouliont : oh morgué, j'ai bien vendu mes denrées. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Hé fi, morgué, c'est se moquer, la curiosité est parmise à de certaines femmes : mais à des Marchandes, à des Cabaretières, à des Procureuses : est-ce que c'est leur besogne de quitter leur ménage et de s'en venir à l'armée ? (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Ne craignez rien, on peut tout dire devant cet honnête garçon-là. (Acte 1, scène 9, MADAME PINUIN)
Frontin était avec cette Dame-là, et elle me fait des signes, cela veut dire quelque chose : ne serait-elle point des amies de son maître ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Non pas dangereusement : mais ces brutaux de Sergents ne croient que vous faire signe de vous ranger, et ils vous assomment. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Je serais au désespoir, si par quelque malentendu, il vous arrivait un accident à Compiègne. (Acte 1, scène 18, MADAME VALENTIN)
Ne vous éloignez pas, ma femme ; tenez-vous auprès de moi, ma fille ; ne nous quittez pas, Monsieur Frontin. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
Ils le mettront morgué en croupe darrière vous, ne vous chagreignez point. (Acte 1, scène 22, GUILLAUME)
Là le plaisir vous accompagne, v.9 (Acte 1, scène 24, MADAME ROBIN)
Tous les mois faire une campagne. v.14 (Acte 1, scène 24, MADAME ROBIN)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

Pour louer dignement cette belle Comtesse. v.346 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
N'épargner ni peine ni dépense, v.414 (Acte 3, scène 2, OLIMPE)
Sans éteindre nos feux contraignent nos désirs, v.479 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR SALLÉ)
Pour s'éloigner doublé le pas. v.515 (Acte 3, scène 3, VIRGINE)
Cette ligne qui croise avec celle de vie, v.552 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
La Montagne représentant un Comédien. v.646 (Acte 5, scène 1, VIRGINE)
Parce qu'il est tout d'or, il fait bien le Signeur : v.796 (Acte 6, scène 1, PIERRETTE)
Et vous gagneriais un soufflet. v.876 (Acte 6, scène 1, LUBINE)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

Ne dédaignent pas d'habiter. v.41 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
Ne dédaignent pas d'habiter. v.45 (Acte 1, scène 1, CHOEUR)
Est-ce pour vous une nouveauté, Seigneur Bacchus ? (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
Je veux qu'il y ait cette année une très copieuse et très excellente vendange, qu'on puisse faire passer pour du vin de Champagne. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Cela ne sera pas nouveau ; mais ces bienfaits-là ne seront que pour les Vignerons, et il faut que tout le monde se ressente ici de l'honneur de votre présence. (Acte 2, scène 1, LA FOLIE)
Cela est bon, je travaillerai à cela, il en faut faire la consommation, voilà de bonne besogne. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Ne vous mettez pas en peine, l'un nous mènera à l'autre : je vais faire un tour dans les vignes, et je me rends ici dans un moment. . (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Venez, charmante Nérine, venez m'aider à persuader votre aimable compagne de ne pas désespérer un amant que vous savez bien qui l'adore (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Vous êtes deux jolis ivrognes. (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
Cela commence à revenir, Seigneur Bacchus, et vous n'avez pas lieu de vous plaindre. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Moi, Seigneur ! (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Ne sommes-nous pas déjà tout ruinés, si vous rendez, cette année, les vignes si fertiles ? (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Hé, miséricorde, Seigneur Bacchus, laissez geler les vignes, je vous prie, et ne me refusez pas votre protection, pour me faire débiter le vin vieux qui me reste. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Je ne perdrais pas grand-chose, et le Public y gagnerait. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Voyons un peu si tu te rendras digne de mes faveurs ; l'as-tu acheté bien cher ce vin vieux ? (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Depuis trois ou quatre ans, d'intelligence avec les Vignerons et les Courtiers, nous y mettions un prix fort haut, dont on nous donnait des contrelettres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Oui, Seigneur. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Mais Monseigneur ? (Acte 2, scène 8, FORÊT)
Ni la mienne, Seigneur Bacchus. (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Rendons-nous justice, Seigneur Bacchus ; il n'arrive guère de sottises dans le monde, dont nous ne soyons cause, ou tous trois ensemble, ou séparément ; et si vous voulez que je vous dise la vérité, nous n'avons pas là-dessus de grands reproches à nous faire. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Point, point ; il y a de la bonne foi parmi les ivrognes, c'est la meilleure qualité de mes sujets. (Acte 2, scène 11, BACCHUS)
Point du tout, mignonne, c'est vous qui êtes aimable ; je suis un ivrogne, un brutal, un cheval de carrosse. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Allez m'attendre dans ce petit bois, et joignez-vous à la compagnie que vous y trouverez à table avec l'Amour, vous n'y serez point de trop. (Acte 2, scène 15, LA FOLIE)
Voilà une bonne chienne de pratique, les bords de l'eau sont pleins d'ivrognes, qui emportent des bouteilles, et qui boivent en chemin à la santé du maître-garçon. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
On laissera entrer qui on voudra ; mais je vais être le Portier, moi, pour ne laisser sortir personne qu'à bonnes enseignes. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
Qu'à bonnes enseignes ? (Acte 2, scène 16, SILENE)
Il a raison, il faut être fou pour confier sa cave au Dieu des ivrognes. (Acte 2, scène 17, FORÊT)
Les plus suivies sont les meilleures, on s'épargne le moment de la réflexion, Bacchus tient ici table à ses dépens, avec l'Amour. (Acte 2, scène 17, LA FOLIE)
Ces deux Messieurs que je vois là-bas avec ma fille, et sa compagne, à qui on avait défendu de les voir. (Acte 2, scène 18, FORÊT)
Voilà qui est fait, je le veux bien, vous n'en ferez pas dédit, et la plus grande folie que la Folie puisse faire, c'est d'épouser le Dieu des ivrognes. (Acte 2, scène 19, LA FOLIE)
C'est pour nous un digne prix v.161 (Acte 2, scène 20, TOUS)
Recevront un digne prix, v.166 (Acte 2, scène 20, LA FOLIE)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

Non, non, ne craignez rien. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Qu'elle se pare, qu'elle s'ajuste : je vais faire dresser son contrat de mariage, et nous le signerons demain ; qu'elle songe à être de bonne humeur sur toutes choses. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
Que je ne vous contraigne point, parlez, parlez : vous êtes bien aise qu'on vous marie. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Il le faut faire afficher : Amant perdu, dix pistoles à gagner. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Non, non, ne craignez rien, Madame, nous n'irons point sur vos brisées. (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Pouvait-on prévoir que mon père nous emmènerait si précipitamment à la campagne ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Faites-moi, s'il vous plaît, la grâce de m'enseigner l'appartement de Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Nous n'y demeurons que pendant l'hiver, jusqu'au commencement de la campagne, en attendant qu'il nous vienne de l'argent pour acheter une charge. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Dans la seule vue de vous plaire, Madame ; de me rendre digne de vous, et de vous aimer toute ma vie. (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Il est, Monsieur, il fait, il dit des choses qui vous feraient saigner le coeur. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Allez, allez, éloignez-vous de moi, v.16 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Dans l'indigne état où je suis. v.45 (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)

LE CHEVALIER Ã€ LA MODE (1687)

Que diriez-vous, si vous vous trouviez réduite à gagner à pieds votre logis, comme quelques-unes à qui cela est arrivé depuis peu ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Elle marche toujours sur la même ligne, sans observer aucune distance entre elle et moi. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Pour m'épargner l'embarras d'y répondre, je ne veux point que l'un ni l'autre sache cette affaire, qu'elle ne soit tout à fait conclue. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Comment, Monsieur, vous ne lui ferez pas gagner son Procès ? (Acte 1, scène 4, MADAME-PATIN)
Je connais un Seigneur tout des plus jolis, que j'ai vu plusieurs fois aux Tuileries, qui m'épousera dès que je voudrai. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Et comment s'appelle-t-il, ce Seigneur ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Vraiment, je suis bien aise, ma nièce, que malgré la mauvaise éducation que votre père vous a donnée, vous preniez des sentiments dignes de l'honneur que je vous fais, de vouloir être votre parente. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
S'il était encore au monde, je serais bien sûre de gagner ma cause. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Crispin me fait signe. (Acte 2, scène 9, LE-CHEVALIER)
C'est pourtant le seul qui peut apaiser la Marquise, et vous épargner les démarches qui vous font tant de répugnance. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Madame a changé de pensée, je suis devenu en un moment le plus scélérat de tous les hommes ; et parce que j'ai la réputation d'être trop aimé, je lui parais indigne de l'être. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Venez, Monsieur l'emporté, venez voir comme on vous croit indigne de la tendresse qu'on a pour vous. (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
Oui, Monsieur le Chevalier, si une donation de tout mon bien peut servir à vous témoigner ma tendresse, je suis au désespoir de n'en avoir pas mille fois davantage, pour vous prouvez mille fois plus d'amour. (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
Hé bien, Monsieur Guillemin, puisque Madame le veut, passez dans son cabinet avec elle, dressez le contrat comme il lui plaira ; elle me paraît si raisonnable, que je signerai tout aveuglément. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Il n'y a pas de meilleur moyen d'obéir à l'un, et de gagner les bonnes grâces de l'autre. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Oui, et moi en me mariant aussi à un homme de Cour, qui est un fort gros Seigneur, je n'ai que faire du bien de ma tante. (Acte 3, scène 9, LUCILE)
Ces jeunes Seigneurs d'aujourd'hui sont de grands fripons en matière d'amour. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Cent diables, vous avez passé un mauvais quart_d_heure ; et sauf correction, Madame_la_Baronne est la plus méchante carogne qu'il y ait au monde. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Mais, ne craignez-vous rien, lorsqu'elle saura votre mariage avec Madame Patin ? (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Oh, pour l'article de la queue, je suis déjà sa très humble servante, et je ne rognerais pas deux doigts de ma queue, pour toutes les Marquises de la terre. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Jour de Dieu, c'est trop longtemps barguigner. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Dès que votre amant sera au rendez-vous, il faut qu'il vienne ici, je serai bien aise de le voir ; je ferai mettre six chevaux à mon carrosse, et vous irez ensemble à une maison de campagne, où je répondrais bien qu'on n'ira pas vous chercher. (Acte 5, scène 5, MADAME-PATIN)

LA FOLLE ENCHÃˆRE (1690)

Hé bien, Monsieur Champagne, où diantre venez-vous ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Mais, crois-tu que Champagne ait assez d'esprit ? (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Ne craignez rien, je suis bonne personne ; mais dépêchez-vous de venir au fait, elle pourrait à la fin s'apercevoir que Monsieur_le_Comte n'est qu'une Comtesse. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Il n'importe, elle est amoureuse, je te réponds de tout ; tu n'as qu'à faire la guerre à l'oeil, et à nous seconder Champagne et moi. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Je suis insolent avec les personnes de robe, honnête et civil pour les gens d'épée ; pour les Abbés, je les désole ; je prends force tabac d'assez bonne grâce, et je serais parfait jeune homme si je pouvais devenir ivrogne. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
J'en suis le maître ; et malgré toute la tendresse que j'ai pour vous, je serai forcé de vous quitter, et d'aller faire le reste de la campagne. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Le reste de la campagne ! (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
Bonjour ivrogne, c'est toi que je cherche. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Il faut vous débarrasser de cet ivrogne. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Allez, allez, Madame, ne craignez rien, je les séparerai s'ils se veulent battre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Il me semble que pour un ivrogne, je me suis assez bien tiré d'affaires. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
C'est une petite fantaisie qui m'a pris en venant ici ; J'ai plus d'un rôle à jouer dans cette comédie, et l'air et le ton d'un ivrogne déguisent parfaitement un visage. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Ne le craignez point, j'ai de la pratique, et je connais les femmes. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Vous faites un bon choix, Madame, je n'aurai pas lieu de m'en plaindre, apparemment ; et le Comte est trop gros Seigneur, pour se laisser gouverner par l'intérêt. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Laissez le faire, Madame ; je me tuerai plutôt que de rien signer contre mon sentiment. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Ne me contraignez point à la passer avec une personne que je ne puis souffrir. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Il n'y a plus qu'à signer. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-DE-BONNEFOI)
Non, Madame, signez, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR-DE-BONNEFOI)
Ces messieurs ne signeront qu'après la fille. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DE BONNEFOI)
Holà, Comte, accompagnez Monsieur jusqu'au logis ; faites signer votre soeur, et l'amenez ici. (Acte 1, scène 23, MERLIN)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

Palsanguenne, oui, me voilà bian poussé, je suis rat de cave, et rat de cave de campagne encore ; et au train que vous prenez, vous, vous pourriez bian le redevenir : car vous l'avez été vous aussi, ne vous en déplaise, et c'est le premier degré de la forteune, à ce que vous dites. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Le coeur me saigne de vous voir dépenser notre bian à être amoureux d'une parsonne qui ne vous aime point. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Tant mieux, Madame, c'est bon signe, ils vous en apporteront eux-mêmes ; ils savent bien que nous sommes à Péronne, et dès qu'ils pourront quitter l'armée, ils viendront d'abord ici, apparemment. (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Le coeur me saigne quand j'y songe. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Bonjour, charmantes. Mesdemoiselles, quel plaisir de vous revoir après six grands mois de campagne. Mais vous retrouve-t-on fidèles, et sommes-nous les bienvenus ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Soupirer, gémir toute la campagne. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Je tirai l'autre jour au fourrage le dernier coup de pistolet, je pense, et je ne tuai personne en signe de paix, j'ai fermé la guerre. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Il ne faudra que gagner l'esprit de ma tante, et lui faire changer les résolutions qu'elle a prises. (Acte 1, scène 8, ISABELLE)
Ne craignez rien, faites ce qu'on vous dit, et gardez-vous, surtout, de contredire votre mère, quelque chose qu'elle vous dise. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Hors le Sergent et le Procureur, je ne sais rien qui me répugne. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Éloignez-vous pour un moment sans nous perdre de vue, et réglez-vous sur le personnage que vous m'allez voir faire. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
Pousse donc, allons, et chante sur quelle note tu voudras, je t'accompagnerai de merveilles. (Acte 1, scène 10, CLITANDRE)
Tâchez de gagner les bonnes grâces de cet homme-là, c'est lui qui peut tout sur l'esprit de votre maîtresse. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
Je la prendrai par forme de pot de vin : allons, venez chez le premier tabellion, je vais vous y signer ma démission, et vous me donnerez la robe, avec un papier pour le reste. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Je l'ai mis aux prises avec le Seigneur des Baliveaux. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
Je suis capitaine toujours, j'y donne mon consentement aussi, je veux signer le contrat et être de la noce : nous verrons qui sera le plus sot de nous deux. (Acte 1, scène 17, DES BALIVEAUX)
Oui, Madame, je veux apprendre à gagner ma vie, les parents en usont trop mal, il ne faut dépendre de parsonne. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
Voici la paix, ne craignez plus les coups, v.21 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI, FLAMANDE)

LA FÃŠTE DE VILLAGE. (1700)

Procureur tant qu'il vous plaira, quand on gagne du bien, il en faut jouir. (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Que voulez-vous donc qu'on fasse de mieux, et à la campagne surtout ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Justement, et c'en est assez pour faire déserter un joli homme ; outre que Madame Blandineau, de son côté, qui ne veut point vous voir plus grande Dame qu'elle, a fait aussi ce qu'elle a pu, pour l'éloigner à force de brusqueries : c'est ce qui l'a rebuté sur ma parole. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Quel heureux petit Seigneur aura le bonheur de vous faire femme de condition ? (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Ce n'est qu'une Charge de campagne, à la vérité, et dans une Élection d'une très petite Ville du côté d'Estampes : mais il y a de grands agréments, de grandes prérogatives. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Oh, je vous demande pardon, Madame Blandineau, il signera son nom fort librement, et avec un paraphe, encore, à cause de sa Charge. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Mais ce n'est pas assez de savoir signer, il faut juger auparavant. (Acte 2, scène 4, L'ÉLUE)
Monsieur Carmin est un bon homme qui aime la retraite, la campagne : il jugera comme il pourra. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Quand il sera question de signer, n'allez pas vous aviser de vous dédire. (Acte 2, scène 7, NAQUART)
Ne craignez pas cela. (Acte 2, scène 7, LA GREFFIÈRE)
Vous avez l'usage des affaires, faites au plutôt dresser votre contrat et le mien, nous les signerons dans le moment que nous aurons ici Monsieur_le_Comte. (Acte 2, scène 7, LA GREFFI?RE)
Si les contrats que je fais dresser vous conviennent, on les signera, sinon? (Acte 3, scène 3, NAQUART)
Allons, venez, on ne vous fera pas signer par force. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Vous le deviez gagner tout d'une voix : mais il ne se trouve que de jeunes Juges à une audience, et nous plaidons contre une jolie femme, le moyen d'avoir raison ! (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Tout notre monde est là, Madame ; mais comme vela Monsieu le Tabellion qui viant avec une grosse compagnie vous apporter à signer queuque chose ; afin de n'être pas interrompus, et de pas interrompre, j'attendrons que cela soit fait, si bon vous semble. (Acte 3, scène 9, LE MAGISTER)
Signez, Monsieur Naquart. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Je n'y entends pas plus de finesse que vous, je signe aveuglément, Madame. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
Vous prenez le bon partI. Çà, ne signez-vous pas aussi, Monsieur_le_Baron de Boîtortu ? (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Je n'ai garde de refuser de signer des mariages qui sont si fort selon mon goût, et il y avait longtemps que je souhaitais vous voir la femme de Monsieur Naquart, et de donner Angélique à Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)
Oh bien, Monsieur, puisqu'il est ainsi, ne signez donc pas, je vous en avertis ; car cela est tout autrement que vous ne souhaitez. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Vous venez de signer le contraire. (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)

LA COMÃ‰DIE DES COMÃ‰DIENS (1710)

Jeune et bien fait comme est Léandre, avec de l'esprit et des talents, il se fera connaître et estimer peut-être ; il passera du moins ses plus beaux jours dans les plaisirs, et s'approchera des personnes les plus distinguées, dont la naissance et la fortune semblaient pour toujours l'éloigner. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Ne craignez point d'écouter ; les jolis gens comme vous sont souvent plus heureux qu'ils ne méritent. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Adorable Angélique, je n'abuserai point de la connaissance que j'ai de mon bonheur, et je vais redoubler mes soins et mon attention pour n'en être pas tout à fait indigne. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
Épargnez-les un peu, de grâce. (Acte 1, scène 5, LUCILE)
Ce n'est ni la famille, ni la profession qui me répugnent ; et une grande marque de cela, c'est que si je voyais ces petits Messieurs-là faire ce qu'ils doivent, je serais le meilleur de leurs amis. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
J'étais un des meilleurs appuis du Théâtre Italien, je leur ai bien fait gagner de l'argent. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Je ne gagne point au change : mais pour rendre service à nos amis? (Acte 2, scène 4, MONSIEUR POISSON)
Bon, tant mieux ; voilà une Scène pour vous, Seigneur Mezzetin, cela est de votre compétence. (Acte 2, scène 5, MARTON)
Il est bien vrai, pourtant, que plusieurs femmes de nos confrères s'en plaignent, parce que cela oblige à garder la chambre, et nos Dames ordinairement n'aiment pas fort la résidence des maris. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Pleine Lune, gens en campagne pour trouver de l'argent. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Je suis un microcosme, un abrégé de tout le monde ; vif comme un français, grave comme un Espagnol, rusé comme un Italien, hardi comme un Turc, fier comme un Écossais, gourmand comme un Anglais, et ivrogne comme un Allemand. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Seigneur, Jupiter ! (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Pensez-vous, Seigneur Jupiter, qu'en pensant ainsi de lui-même, il soit aussi sot qu'il se l'imagine ? (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Je suis convaincu que pour la bienséance, et pour la santé même, il faut être sobre ; et je ne puis me corriger d'être ivrogne et gourmand. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Ce compagnon-là tient bien ses comptes, Seigneur Jupiter ! (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Le désordre y règne à présent ; les banqueroutes sont plus à la mode que la probité ; la bonne foi s'est retirée du commerce, et l'on ne sait où elle est allée, il n'y a pas moyen de la retrouver. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Voilà ce que c'est, Seigneur Jupiter, d'avoir trop multiplié les honneurs divins, et d'admettre à votre table un tas de faquins qui ne méritaient pas de rincer vos verres. (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Si vous ne la trouvez pas indigne d'héberger des Divinités, on tâchera de vous y désennuyer. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Mais je pourrais enseigner du moins à le faire avec art, avec délicatesse. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
On m'en a dit autant, on fera là-dedans de bonne besogne ; faisons notre assai dans cette famille-là. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Pour ce coup, Monsieu, nous avons fait tous deux de belle besogne. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
Chez moi, Seigneur? (Acte 3, scène 18, LE DOCTEUR)
Mais, Seigneur Jupiter? (Acte 3, scène 18, LE DOCTEUR)
Pour des mariages de comédie, il ne faut point tant de façon, il n'y a qu'à signer un papier, le premier venu ; n'en avez-vous point sur vous, Monsieur le Docteur ? (Acte 3, scène 18, LUCILE)
Je ne signerai point que je n'ai connu la fin. (Acte 3, scène 18, MONSIEUR GRICHARDIN)
Qui signe, à présent ? (Acte 3, scène 18, MONSIEUR GRICHARDIN)
Tout le monde signera. (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
Seigneur l'Amour, puisque votre excellence v.124 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
Ah ! Monseigneur l'Amour, je suis votre valet. v.282 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Je m'y rends ; mais pendant toute votre campagne, v.325 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Trouvez bon, s'il vous plaît, que je vous accompagne. v.326 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)

L'OPÃ‰RA DE VILLAGE (1693)

Notre nouveau Seigneur arrive aujourd'hui ; Hé morgué, que la petite réjouissance que je l'y voulons bailler, serve aux fiançailles de ma cousine Louison, avec ce grand Nicodème de Piarrot. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Ne barguignez pas à vous en défaire. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Car je sais fort bian moi, que ce petit Monsieur Bouvillon qui fait tant le grand seigneur, avec son factotum, Monsieur Galoche, en voulont à queuque fille ; et comme ma cousine est la plus gentille du Bourg. (Acte 1, scène 1, COLIN)
Hé bien, Monsieur Thibaut, c'est donc aujourd'hui que votre Monsieur_le_Marquis vient prendre possession de sa nouvelle Seigneurie ? (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
Oh Dame, nos Opéra ne sont pas daignes des vôtres. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
À gens de villages, trompettes de bois, Monsieur Galoche, vous vous gobargerez de nous peut-être : mais qu'importe, aux champs, comme aux champs, je sommes à la campagne ; je chanterons, je danserons, avec votre parmission, da, Monsieur Galoche : je ferons tout ce que je pourrons. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Cela suffit, Monsieur de la Flèche, faites de votre côté tous vos efforts, sûr que nous n'épargnerons rien du nôtre. (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
Il ne vous trouvera point, ne craignez rien, les Acteurs du divertissement vont venir répéter ici. (Acte 1, scène 10, LA FLÈCHE)
Est-ce que la danse est une carogne, à votre avis ? (Acte 1, scène 13, LE MÉNESTRIER)
Est-ce que je suis un chien, moi, qui vous mets en besogne ? (Acte 1, scène 13, THIBAUT)
J'avons besoin de vous, Monsieur Galoche, et vous m'avez promis de mettre un tantinet le nez dans nos affaires : morgué, taillez, rognez comme il vous plaira, je ne sommes pas difficiles ; je trouverons tout bian, faites seulement. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
D'un vieux Seigneur l'himeur trop minagère, v.2 (Acte 1, scène 14, LA NYMPHE)
Mais le nouviau venu ne veut vignes ni bleds. v.5 (Acte 1, scène 14, LA NYMPHE)
Monseigneur, tout de même v.10 (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Votre présence, Monseigneur, v.16 (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Tant que l'y aura des vignes et des vignerons, v.41 (Acte 1, scène 16, PIERROT)
Morgué, vive les vignes et les vignerons, v.44 (Acte 1, scène 16, PIERROT)
Morgué, vive les vignes et les vignerons, v.48 (Acte 1, scène 16, PIERROT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

Mais ce qu'il y a de constant... c'est que l'on s'accorde pour contribuer au plaisirs de l'AUGUSTE SOUVERAINE chez qui nous sommes, et dans l'objet que nous avons d'y réussir, nous sommes tous d'une docilité, d'une tranquillité d'esprit... enfin, expliquez-lui cela, s'il vous plaît, Monsieur le Druide, et n'oubliez pas de parler surtout du zèle et du respectueux attachement que nous avons tous, et de bien marquer... là... combien nous nous estimons heureux de trouver la moindre petite occasion de tâcher de nous rendre dignes de l'honneur de sa bienveillance et de sa protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)
Gagne tous les coeurs, v.53 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

De tout le Toboso le plus digne ornement, v.15 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Monseigneur Don Guichot, voyait tout autrement. v.20 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Sancho dit vrai, Seigneur ; c'est chez Montezinos v.27 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Le Seigneur Don Guichot unit dans son grand coeur v.35 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Recevez à genoux cette faveur insigne. v.53 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
Je la reçois, Seigneur, quoique j'en sois indigne, v.54 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Je vous ai, Monseigneur, grand obligation. v.72 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Oui, Seigneur. v.74 (Acte 1, scène 1, DON LOPE)
Son premier soin, Seigneur, est d'envoyer savoir v.95 (Acte 1, scène 2, LEONOR)
Du Seigneur Guichot l'agréable présence, v.102 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Monseigneur. v.109 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
J'en suis content, Seigneur ! Suis-je fou, suis-je sage ? v.150 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
Vos habits sont tous prêts, Seigneur, prenez la peine v.197 (Acte 1, scène 6, DON LOPE)
Seigneur. v.225 (Acte 1, scène 8, CARISAL)
Seigneur, c'en est ici la Ville capitale. v.270 (Acte 1, scène 10, LA DUCHESSE)
De Monseigneur le Duc c'est ici le Château. v.271 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Depuis qu'en vos exploits Sancho vous accompagne, v.293 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Pour la troisième fois nous entrons en campagne ; v.294 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Monseigneur. v.317 (Acte 1, scène 11, DON LOPE)
Vous prenez mal, Seigneur, l'honneur qu'on vient vous faire ; v.321 (Acte 1, scène 11, LA DUCHESSE)
Le digne Gouverneur de l'île ? v.328 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Seigneur, on peut mentir dans un Panégyrique. v.342 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Monseigneur Don Guichot, permettez qu'il finisse. v.349 (Acte 1, scène 12, LA DUCHESSE)
Je m'en tairai, Seigneur, et votre modestie v.365 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Vous fut volé sous vous à la montagne noire, v.393 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
C'est bien là mon dessein, j'en donnerai des signes v.417 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
Qui me mettront au rang des Gouverneurs insignes, v.418 (Acte 1, scène 12, SANCHO)
Que toujours la victoire accompagne ses pas. v.423 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
Seigneur ? v.426 (Acte 1, scène 12, LE DUC)
Tu n'étais dans ce temps qu'un vilain, un ivrogne. v.489 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Et ma femme une masque, un diable, une carogne. v.490 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Fuis cet indigne vice v.493 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Pour en trouver quelqu'un digne d'être imité. v.516 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Du règne de Cyrus à celui d'Alexandre ; v.518 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Seigneur, quant à ce point, v.555 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Monseigneur Don Guichot, je n'y puis consentir : v.568 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Les Proverbes, Seigneur, sont mon seul héritage, v.569 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Aux Seigneurs les honneurs ; souvent trop parler nuit ; v.591 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Don Guichot, ci-devant mon maître et mon Seigneur, v.623 (Acte 2, scène 2, SANCHO)
Monseigneur, je le crois. v.652 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
S'il vous plaît, Monseigneur, de me laisser conclure. v.657 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Si je les dépeignais, Monseigneur, vous verriez v.679 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Consente au mariage, et signe le traité. v.692 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Mais je n'ose espérer que Monseigneur la fasse. v.698 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Seigneur, modérez-vous, v.728 (Acte 2, scène 3, LA DUCHESSE)
À Monseigneur le Duc, à de vieux Gouverneurs, v.735 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Monseigneur ? v.739 (Acte 2, scène 4, FABRICE)
Vous avez beau rêver, Monseigneur Don Guichot ; v.819 (Acte 2, scène 8, SANCHO)
Mais Monseigneur le Duc voudra-t-il bien permettre v.824 (Acte 2, scène 8, DON QUICHOT)
Que dirai-je, Seigneur ? v.842 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Seigneur, on vous attend pour tenir l'audience. v.851 (Acte 2, scène 9, DON LOPE)
Justice, Monseigneur, on m'a déshonorée, v.899 (Acte 3, scène 2, LEONOR)
À gens de mon métier quel indigne reproche ? v.906 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
Oui, Seigneur : mais? v.911 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
Mais, Monseigneur, de grâce v.912 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
Monseigneur? v.914 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
Il fallait m'assigner pour me le faire rendre ; v.921 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
Tout bien considéré, Monseigneur, je conclus, v.934 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
Seigneur, je n'en sais rien. v.940 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
Seigneur, c'en était d'autres. v.940 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
Jugez donc, Monseigneur. v.964 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
Seigneur, il ne faut point différer, s'il vous plaît, v.966 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Comment ! Pendre les gens, Seigneur, pour six ducats ? v.970 (Acte 3, scène 2, LE PAYSAN)
Oui, vraiment, Monseigneur. v.982 (Acte 3, scène 3, DON LOPE)
Et l'argent, Monseigneur ? v.1000 (Acte 3, scène 3, LA BOHEMIENNE)
Seigneur, il en est encore un. v.1010 (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
Excusez, Monseigneur, v.1034 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Je me tais, Monseigneur, et consens qu'on achève. v.1045 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Monseigneur, par les soins de Madame élevé, v.1070 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Je ne puis, Monseigneur, me résoudre à le faire. v.1085 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Monseigneur ? v.1091 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Je suis le testament, Monseigneur, à la lettre. v.1109 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Seigneur, le testament doit être exécuté. v.1111 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Vous voyez, Monseigneur. v.1120 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Seigneur, le testament ne m'est pas favorable. v.1128 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Seigneur, du Gouverneur on a servi la table. v.1144 (Acte 3, scène 5, LE DOCTEUR)
De mon pays le souverain Seigneur v.1166 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
Pour maintenir la loi que le Seigneur a faite ; v.1172 (Acte 3, scène 6, L'?TRANGER)
Oui, Monseigneur, j'y viens. Or donc, voici le cas v.1182 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
En tel cas, Monseigneur, prendrait votre sagesse ? v.1196 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
Seigneur, sur cette question v.1218 (Acte 3, scène 6, LE DOCTEUR)
Ce n'est pas là, Seigneur, ce qu'on vient demander. v.1226 (Acte 3, scène 6, LE DOCTEUR)
Il faut ou condamner, Seigneur, ou bien absoudre. v.1233 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
Oui, Seigneur. v.1306 (Acte 4, scène 2, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Seigneur, gardez la bienséance. v.1317 (Acte 4, scène 2, LE DOCTEUR)
C'est pour vous empêcher, Monseigneur, d'en goûter. v.1340 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Seigneur ? v.1348 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Votre santé, Seigneur, nous est trop chère, v.1349 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Mais dans l'Île, Seigneur, ma grande fonction, v.1363 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Vous ignorez, Seigneur, que je suis Médecin ? v.1367 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Puisque c'est Monseigneur le Duc qui de sa grâce v.1373 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Vous, Seigneur ? v.1375 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
J'oserai, Monseigneur, vous faire une prière. v.1386 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Monseigneur ? v.1391 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Il est mortel, Seigneur, ce n'est point raillerie. v.1397 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Une perdrix, Seigneur ? Ah ! N'en mangez jamais. v.1399 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Vous n'en mangerez point, Monseigneur, je vous jure. v.1417 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Oui, Seigneur, et j'ai fait apprêter avec soin v.1443 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Vous mangerez, Seigneur, ce que je vous ai dit. v.1448 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Seigneur ? v.1465 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
J'étranglerai le Seigneur Pedro Reze. v.1469 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Seigneur ? v.1475 (Acte 4, scène 3, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Monseigneur ? v.1475 (Acte 4, scène 3, DON LOPE)
S'il vous plaît, Monseigneur, je le lirai fort bien. v.1487 (Acte 4, scène 4, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
De Monseigneur le Duc on reçoit des nouvelles ? v.1489 (Acte 4, scène 5, LE DOCTEUR)
Il faut, Seigneur, s'armer de patience. v.1511 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Gardez-vous du poison, songez-y, Monseigneur. v.1516 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Le Docteur est chassé, Seigneur, je prendrai garde v.1519 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Seigneur, Monsieur_le_Duc attend votre réponse. v.1522 (Acte 4, scène 5, LE COURRIER)
Que reçoivent les grands Seigneurs, v.1590 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Seigneur, venez nous secourir ; v.1615 (Acte 5, scène 3, DON LOPE)
Monseigneur, prenez cette cuirasse. v.1621 (Acte 5, scène 3, FABRICE)
Marchons, Monseigneur, nos amis sont aux coups. v.1623 (Acte 5, scène 3, DON LOPE)
Tout est perdu, Seigneur, empoignez cette lance, v.1628 (Acte 5, scène 4, CARLOS)
Nous rendre, Monseigneur, à la brèche, à la brèche. v.1644 (Acte 5, scène 5, DON LOPE)
Peuvent saigner des coups qu'on leur donne étant morts. v.1667 (Acte 5, scène 7, MENDOCE)
Épargnez celui-ci, faites-moi cette grâce. v.1669 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
Qu'on épargne le sang autant qu'on le pourra ; v.1679 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
Est-ce vous, Monseigneur ? v.1682 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
S'il vous faut vous parler vrai, je vous dirai, Seigneur, v.1686 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
Si je n'ai pas bien fait, c'est sa faute, Seigneur, v.1698 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
On en croira, Seigneur, ce qu'on en voudra croire, v.1705 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
Je ne dis pas pour vous, Monseigneur : mais je pense v.1708 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
Seigneur, j'apprêterais à rire à bien des gens : v.1719 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
Tout est calme, Seigneur, l'ennemi se retire, v.1725 (Acte 5, scène 12, LA DUCHESSE)
Et m'en vais retrouver Monseigneur Don Guichot. v.1730 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Vous mangerez, Seigneur, autant qu'il vous plaira. v.1738 (Acte 5, scène 12, LE DOCTEUR)
Seigneur. v.1749 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Monseigneur, dussiez-vous à force de pleurer v.1754 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
S'il en est ainsi, Seigneur, v.1763 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Je n'en veux point, Seigneur. v.1770 (Acte 5, scène 12, LE DOCTEUR)
Nous triomphons, Seigneur : mais ce n'est pas sans peine ; v.1789 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
Seigneur, que j'ai bien mérité ; v.1801 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
Si Monseigneur le Duc veut bien me le permettre, v.1843 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
Je n'y manquerai pas, et comptez, Monseigneur, v.1861 (Acte 5, scène 15, SANCHO)
Permettez, Seigneur, que devant vous v.1880 (Acte 5, scène 16, DON QUICHOT)
À vos ordres, Seigneur, j'obéis promptement, v.1908 (Acte 5, scène 17, SANCHO)
Et je gagne au changement. v.1961 (Acte 5, scène 17, SANCHO)

LE CHARIVARI (1697)

Nous ne nous éloignerons pas, Monsieur, cela suffit. (Acte 1, scène 1, LA FLEUR)
Vous voulez bien qu'on ait l'honneur de vous faire la révérence, et que l'on vous témoigne la joie que l'on a de votre heureux mariage. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Non, non, ne craignez rien. (Acte 1, scène 6, LOLIVE)
Oui, voirement, et seigné itou de Madame Loricart, da ; car je ne seigne pas, moi ; et je prenons l'occasion de la noce d'Ambroise pour faire la nôtre à l'appui de la boule : ça n'est pas mal rusé ; n'est-ce pas. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Vous les contraignez en toutes choses aussi, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
Ne craignez rien, je vais les voir, et je ne leur donnerai que de bons conseils et des sentiments raisonnables. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
Il y a de maleignes gens dans le Village. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Détermine-toi donc, je hais les barguigneux, dépêche. (Acte 1, scène 13, MATHURINE)
Tatigué oui ; vous m'avez fait accroire que de me marier avec vous, ça me ferait de l'honneur, et c'est tout le contraire, ça me fait de la vergogne. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
De la vergogne, moi ? (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
De la vergogne ? (Acte 1, scène 20, MADAME LORICART)
Vous ne refuserez pas, Madame, de signer les Contrats de ces deux Demoiselles ? (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
Hé, fy, morguenne, an ne nous fait point d'empêchement, il serait vilain d'en faire aux autres : allons, seignez ça, ma femme. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
Morgué, seignez, vous dis-je, et ne me le faites pas dire deux fois, vous savez bian que je veux être le maître. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
Au par dessus Blaise est ivrogne. v.30 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)
Qui toujours grogne. v.32 (Acte 1, scène 22, GUILLEMETTE)

LE VERT-GALANT (1699)

Votre bourse, assez dégarnie, a achevé de se vider pendant la campagne ; votre linge s'est usé, vos galons d'or sont devenus de soie, et vos plumets sont fort sales. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Oui, Monsieur, vous revoyez deux favoris de Mars de votre connaissance, échappés des dangers de la campagne. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Sachons un peu s'il est bien sûr que Monsieur Jérôme aille ce soir à sa campagne. (Acte 1, scène 5, TARIF)
C'est fort bien imaginé : mais pour ce soir je ne saurais profiter de l'occasion que vous m'offrez ; j'ai des affaires très importantes pour un mariage, dont je fournis la dot en espèces pour du papier, sur lequel il y a moitié à gagner. (Acte 1, scène 5, TARIF)
Vous allez ce soir à la campagne ? (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Je ne l'épargne pas, je lui revaudrai. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Craignez-vous de l'user ? (Acte 1, scène 12, JAVOTTE)
Ces coquins-là gagnent plus que nous. (Acte 1, scène 13, TARIF)
Oui vraiment, et chez le Baigneur même en sortant d'ici. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
Chez le Baigneur ? (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Non, non, je n'ai garde ; mais le Baigneur pourrait être un indiscret, un babillard, cela est de conséquence : baignez-vous ici, la chose sera plus secrète. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Que je me baigne ici ! (Acte 1, scène 16, TARIF)
Tu sais baigner, Lépine ? (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Vous m'avouerez que cela est en perfection, je n'ai point oublié le métier, Monsieur Jérôme, et je n'ai jamais fait de si bonne besogne. (Acte 1, scène 22, LÉPINE)
Voilà ce qui vous trompe, de bon vin de Champagne ? (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Il m'a voulu donner pour excuse, qu'il n'était ici qu'en passant, et en attendant l'heure d'aller chez le Baigneur, pour se préparer à une bonne fortune. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Je savais bien à quoi m'en tenir ; je lui épargné les frais du Baigneur, je l'ai fait mettre dans une cuve. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Monsieur Jérôme, Monsieur Jérôme, l'indigne traitement que vous me faites... (Acte 1, scène 24, TARIF)
Vous confiner à la campagne. (Acte 1, scène 24, LÉPINE)
Si le feuille morte n'était pas trop foncé, encore, il serait quelque temps sans sortir, on dirait qu'il aurait été à la campagne, et qu'il en serait revenu un peu hâlé. (Acte 1, scène 26, GASPARD)
Que vous êtes vif, Monsieur Tarif, nous vous avons teint en trois fois, et vous voulez qu'on vous déteigne en une. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

Le bon homme Plutus, le Dieu des richesses est bien aveugle ; il n'y a pas grand inconvénient que le Diable de la Finance soit borgne, il en verra plus clair de l'oeil qui lui reste. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Ceux qui avaient affaire de Monsieur, ceux qui avaient affaire à Madame, il m'en venait de tous côtés ; je me trouvai au bout de trois ans, plus de huit mille livres, Monsieur le Diable ; et le Seigneur Pillardoc les mit entre les mains d'un Agent de Change, qui avait été Page comme moi, et qui, en me rendant quinze et demi pour cent, y trouvait encore autant de profit pour lui, à ce que j'ai su depuis, par l'expérience que j'en ai faite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Je m'en sers pour en gagner d'autre, je n'ai jamais dépensé un sol mal à propos pour mon plaisir. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Je travaille jour et nuit à faire travailler mon argent, afin qu'il augmente : le Seigneur Pillardoc ne me prêchait autre chose. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Savez-vous bien que si je ne vous avais tiré des pattes de cet indigne Diable-là, vous seriez mort un de ces jours au milieu de vos richesses, sans avoir eu le bonheur de goûter votre travail, et les avantages de votre fortune ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Il a acheté la maison d'un Seigneur, et elle est trop petite pour le contenir : il y faut ajouter deux ailes, et abattre aux environs vingt maisons bourgeoises qu'il a achetées pour faire un jardin. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
C'est une virtuose que j'ai amenée d'Espagne avec sa fille ; et dans le dessein que j'ai de leur faire faire gaiement leur fortune, je les fais passer par tous les grades de la coquetterie, je les ai mises à l'Opéra. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Avertissez-la que je suis ici, Sanchette, avec un jeune Seigneur de ma connaissance, que je lui amène. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Et où est-il, ce jeune Seigneur ? (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
Vous vous moquez de moi, il n'a l'air ni jeune ni Seigneur, je m'y connais bien. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
Soyez le bien venu, Seigneur Asmodée : votre absence m'a beaucoup duré, et je ne sais pas ce que je n'airais point fait, si vous aviez encore tardé quelques jours. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Quantité de jeunes gens, des enfants de famille ; l'un plaide contre son tuteur, l'autre souhaite la mort de sa mère ; celui-ci qui a bon crédit, est un avare ; celui-là qui est prodigue, ne trouve point à emprunter ; tel qui a le plus d'esprit et qui pourrait plaire, n'a ni argent ni succession à espérer, et point d'autre mérite que d'être joli homme : il faut que cela soit soutenu ; et les plaisirs, comme vous le voyez, Seigneur Asmodée, ne sont parfaits que dans l'abondance. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
L'agréable Dame, Seigneur Asmodée ! (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Elle me ruine, Seigneur Asmodée. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
Oui, ma bonne maman, je n'ai jamais vu de Seigneur dans ma vie qui eût aussi bonne mine que lui. (Acte 1, scène 3, SANCHETTE)
J'ai bien du regret au temps passé, Seigneur Asmodée. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
Oh, Madame Simon n'est pas femme à de laisser plumer ; il est bien vrai que comme elle va jouir d'un gros revenu, le Chevalier en mangera une partie, et qu'il se servira de l'autre dans le besoin ; mais il n'entamera le fonds qu'au commencement de la campagne, tout au plutôt. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Au commencement de la campagne ? (Acte 2, scène 1, BERTRAND)
Je n'extravague point, c'est un homme qui lui fait faire la plus belle figure, qui lui donne les meilleures connaissances, tous gens de mérite, de plaisirs et de distinction, des femmes si jolies et si spirituelles, ils sont toujours huit ou dix à table : et pour divertir la veuve, et la consoler de la perte du défunt, ils fessent son vin de Champagne à la santé du mort. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Et moi donc, je ne sais si vous remarquâtes hier que je fis mon souper de jambon de Bayonne, de saucissons de Boulogne, et de mortadelles, que je trouvai si fades, si fades. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Pour moi, je ne sens presque plus le montant du vin de Champagne. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Vous ne voulez donc pas le signer ? v.27 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
Signer chez un Notaire bon : v.30 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Signer chez un Notaire, non. v.33 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)
Que de signes de veuvage ! (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
À cette ligne coupée que vous voyez, qui va se rejoindre avec cet autre rameau. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Ah, Chevalier, vous serez le rameau, et moi je suis la ligne coupée. (Acte 2, scène 3, MADAME SIMON)
Qu'est-ce que c'est que cette grande ligne-là, Madame Thérèse ? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Cette ligne fourchue, c'est celle qui marque les suites du veuvage, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
C'est la ligne de Mercure, qui marque les bonnes ou mauvaises nouvelles. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Non, non, ne craignez rien. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)
Ne vous plaignez point, Madame, je vous ramène Monsieur Simon plus raisonnable et moins avare qu'il ne l'était. (Acte 2, scène 5, LE DIABLE)

LE BON SOLDAT (1718)

Et vous feignez si bien, Madame, en vérité, v.27 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
Par la gueule du sac, la carogne est entrée, v.89 (Acte 1, scène 5, JOCRISSE)
J'entendais la carogne, v.97 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
Cric, crac, cric, crac, cric, crac, al avançait besogne. v.98 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
Ne craignez rien, al est plus plate qu'une sole, v.102 (Acte 1, scène 6, JOCRISSE)
Hé bien, partira-t-il ce grogneux ? v.121 (Acte 1, scène 8, JACINTE)
Je gagnerai Poissy. v.195 (Acte 1, scène 10, GROGNARD)
Non, il est à la campagne. v.216 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
Ne craignez rien, la justice est si bonne, v.253 (Acte 1, scène 12, JACINTE)
Madame, ne craignez en aucune façon. v.384 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Je vais l'accompagner d'un couplet de chanson, v.403 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Mais tout coup vaille, il faut pour m'éloigner d'ici, v.491 (Acte 1, scène 18, GROGNARD)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

Point de vergogne, il n'est rien de tel que le mérite parsonnel. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Allez, Monsieu le Prévôt, si votre bian viant de là, il est bien acquis, ne craignez rian. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Je vous avons bian de l'obligation, et je tâcherons de nous rendre daignes d'être capables? (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Oui, l'ivrognerie est un grand vice. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Je viens ici pour tâcher de gagner le prix ; et si j'étais assez heureux pour y gagner un coeur comme le vôtre, ce serait un prix pour moi plus précieux que tous les prix de l'Arquebuse. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Quel dessein te met en campagne ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
On me réassigne dans l'honneur, mon frère, on m'outrecuide, on me fait une insulte nouvelle. (Acte 1, scène 15, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Vous n'avez qu'à me faire assigner. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Vous faire assigner, non, nous ne sommes pas processifs ; et voilà la Juridiction par-devant laquelle il faut répondre. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
Sti qui visera le mieux gagnera mille pistoles, et une fille à choisir dans le Bourg, telle qu'il lui plaira, pour en faire sa femme. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
Pour peu que vous ayez de curiosité pour ces sortes de spectacles, Madame l'on aura l'honneur de vous y accompagner. (Acte 1, scène 18, SOPHIE)

LES FÊTES NOCTUNES DU COURS (1714)

Que baigne une eau pure et tranquille, v.4 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
Lieu charmant et digne des Dieux, v.5 (Acte 1, scène 1, CHOREDA)
Cela est vrai, je crois m'apercevoir qu'il me néglige ; mais patience : il en soupirera six mois davantage, et je ne dirai oui qu'à bonnes enseignes. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
On y prit des grisettes pour des Dames de conséquence, et des Bourgeois pour des Seigneurs ; cela dérangea les parties faites : cela en forma de bizarres qu'on avait intérêt de cacher, et qui furent découvertes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
N'est-ce pas une Marquise de Valogne qui vous l'a donnée ? (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Je suis son rival, mais je vous prie de l'épargner. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Que trouvez-vous donc en lui qui l'en rende indigne ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Voilà d'indignes procédés. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Les Amants plaintifs ont toujours tort : plus ils se plaignent, plus ils deviennent à plaindre, et l'on n'en a jamais pitié. (Acte 1, scène 13, LUCILE)
Si vous craignez ces inconvénients-là, démasquez-vous, Madame. (Acte 1, scène 15, FINETTE)
J'ai quelque affaire pour mon compte avec ce masque là, regagnez le carrosse et le lieu du réveillon, et laissez-nous quelque temps ensemble. (Acte 1, scène 16, MARTON)
Votre conversation est tout à fait gracieuse, Seigneur Cynoedor, et vous êtes assurément le Génie du meilleur commerce. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
La liberté règne en ces lieux, v.75 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

La besogne donne-t-elle ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Par la petite porte, elle est ce qu'elle a coutume d'être, elle se mêle d'intrigues, fait des mariages, prête sur gages ; et par la porte cochère, elle est veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui depuis quelques jours est venue s'établir à Paris. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
C'est bien à vendre des hardes, ma foi, que vous gagnez le plus. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Quoi regarder à un louis quand il s'agit d'en gagner trente ! (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Il y a cent pistoles à gagner. (Acte 1, scène 6, MADAME THIBAUT)
Si nous n'avions qu'un Bourgeois à duper, ce ne serait pas une grosse affaire : j'en entreprendrai, moi qui vous parle, à dix pistoles pièce, tant que vous voudrez ; mais, lorsqu'il s'agit de tromper un Capitaine, c'est une besogne diablement vétilleuse. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
Ce n'est qu'une salle à breland pour les laquais : la maîtresse de ce logis est une femme de qualité, veuve d'un Conseiller de Bretagne, qui a amassé des biens considérables, et qui, de crainte de dépenser un sou, s'est laissé mourir de faim. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Votre Notaire, Madame, qui vous apporte des papiers à signer. (Acte 2, scène 2, GABRILLON)
Aussi il gagne tout ce qu'il veut. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
Tout ce que je veux, Madame, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui pour épargner les frais d'un Contrat, la plupart des gens se marient sous seing privé. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Signer tous ces papiers, Madame. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Une affaire bien plus sérieuse me met en campagne. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Je ne sais : le Maître de Musique est un mutin qui me fera peut-être assigner pour le reprendre : mais au pis-aller, j'ai des amis, et je me tirerai bien d'affaire. (Acte 3, scène 1, MADAME THIBAUT)
Je ne crains rien tant que votre éloignement. (Acte 3, scène 2, MADAME THIBAUT)
Hé, cadédis, c'est Champagne, le valet de chambre de mon père. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
Attendez, j'ai là-dedans une étoffe d'or qui vient parfaitement avec ce point d'Espagne ; je vais la chercher. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
Qu'une campagne où tout abonde ? v.2 (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
Une Vigne fertile enchante tout le monde. v.4 (Acte 4, scène 1, LE MA?TRE ? CHANTER)
Mais tu ne sais pas que depuis la séparation, ma mère a pris le temps que mon père était à la campagne, pour faire enlever de chez lui pour sept à huit cents pistoles de vieille vaisselle, que depuis trois jours elle a troquée pour de la neuve. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Cela monte au bout d'une année ; et ceux qui se donnent le plus de peine, ne sont pas ceux qui gagnent le plus. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Ils les gagnent bien. (Acte 4, scène 14, MONSIEUR DUBOIS)
Autre sac de mille francs ; car voyez-vous, dans une affaire de cette conséquence, il n'est que d'aller vite en besogne. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Ne craignez rien, je vous réponds d'elle. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Non, je suis prêt à consigner, tu n'as qu'à vouloir. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Il est ivrogne par-dessus le marché. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
Comment, Madame de Bretagne, vous vous jouez à un Gascon, et à un Gascon Capitaine ? (Acte 5, scène 14, LA RAMEE)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

Vous, Seigneur Asmodée ? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Oh bien, soyez contente, vous ne l'êtes point, Mademoiselle Sanchette ; c'est un des plus grands Seigneurs de la Cour, le parrain de votre bonne maman, qui est votre papa. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Votre indiscrétion, Seigneur Asmodée? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Mais avec cela, Seigneur Asmodée, le genre humain n'était pas peu redevable à mon mari le Magicien, de vous retenir dans la bouteille, et je ne sais pas si je ne me repentirai point d'être cause que vous en êtes échappé. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Est-ce qu'à Paris et à la Cour, il n'y a point de ridicule, Seigneur Asmodée ? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Vous connaissez donc les Comédiens, Seigneur Asmodée ? (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
C'est moi, qui souffle de la malice à l'un, de la présomption à l'autre, qui donne de l'esprit à celui-ci, l'opinion d'en avoir à celui-là, et qui leur inspire à tous en général, ces sentiments d'union, d'intelligence et de politesse, qui règnent ordinairement parmi eux. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Vous êtes un fort honnête Diable, Seigneur Asmodée, et je ne vous croyais point tant de conscience. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Vous vous plaignez de lui sous le nom du Diable Boiteux ; et comme Cupidon, vous n'êtes pas une de ses plus mauvaises pratiques. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Nous arrivons dans le moment, mon ange, Éraste, pour paraître plus beau et plus poli aux yeux d'Angélique, est allé se faire adoniser chez le Baigneur ; moi, qui suis plus vif, et qui ne peux souffrir de retardement, je viens saluer mon adorable, et tu me vois tout frais émoulu de l'armée. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Ne craignez rien, donnez-vous-en bien de garde. (Acte 1, scène 13, MARTON)
Je vois bien que votre dessein n'est pas de rien épargner. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR CORBEAU)
Épargner, Monsieur, épargner ? (Acte 1, scène 14, MARTON)
C'est bien quand il s'agit de rendre les derniers devoirs à un mari, qu'on songe à épargner ! (Acte 1, scène 14, MARTON)
Ne craignez point, le voilà qui disparaît. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Et l'autre le diable borgne ? (Acte 1, scène 18, MARTON)
Ne vous effarouchez point du pronostic, Seigneur Éraste ; vous êtes aujourd'hui ravi de la prendre, vous serez quelque jour ravi de la quitter. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)

LES FÉES. (1699)

Et soit digne de la présence, v.27 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
Tantôt soigneux au retour des alarmes, v.36 (Acte 1, scène 1, LA F?E)
Ils n'inspirent jamais une indigne faiblesse. v.91 (Acte 1, scène 3, LA FÉE DES PLAISIRS)
Hé, bonjour, Seigneur Darinel, vous me paraissez de bonne humeur, vous serait-il arrivé quelque fortune dont on dût vous féliciter ? (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Ne me respectez point, Seigneur Darinel, cela est trop gênant de part et d'autre. (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Avec le Seigneur Darinel, Madame, qui est vraiment un fort galant homme, et dont les services pourraient bien dans la suite ne vous être pas tout à fait inutiles, si vous les aviez agréables. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Il faut vous en tirer, Madame, et si le Seigneur Darinel et moi nous nous mêlons une fois de vos affaires, toute la Féerie du monde ne nous empêchera pas de vous rendre heureuse ; j'ai, de bons pressentiments, et le coeur me dit que nous ne tarderons pas à voir quelque révolution dans votre destinée. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Ne craignez rien, je suis discrète. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Il finissait à peine, j'ai vu ce Prince à mes genoux ; la cruelle Fée s'efforçait de m'éloigner, et je demeurais malgré elle, parce que l'enfant me retenait avec une force surnaturelle, et que je l'aidais moi-même à me retenir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Oh, pour cela, Seigneur, vous avez bien raison, et je vous sais bon gré de vous dépouiller ainsi quelquefois de l'éclat qui vous environne : un Prince, toujours esclave de sa grandeur, vit moins pour lui que pour les autres ; et c'est un adoucissement à la fatigue d'être Souverain, que la liberté de pouvoir un peu devenir homme dans sa famille. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
Ah, Seigneur ! (Acte 2, scène 9, INEGILDE et CLEONIDE)
Seigneur... (Acte 2, scène 9, CLEONIDE)
Seigneur... (Acte 2, scène 9, INEGILDE)
Les Fées, Seigneur ! (Acte 2, scène 9, INEGILDE)
Mes sentiments, Seigneur, seront toujours soumis aux vôtres. (Acte 2, scène 9, CLEONIDE)
Pour moi, Seigneur, je mets toute ma gloire à vous obéir : je me sens incapable de manquer au respect que je vous dois ; et si vos ordres m'imposent la nécessité d'accepter un époux, pour qui mon coeur ait de la répugnance, la mort ne tardera pas à me délivrer de la violence que mon devoir aura su me faire. (Acte 2, scène 9, INEGILDE)
Seigneur, je vous demande pardon... de la liberté que je prends... de vous interrompre : mais... (Acte 2, scène 10, DARINEL)
On ne le peut trop paraître, Seigneur... quand on a le bonheur... d'être le premier à apporter une bonne nouvelle. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
Seigneur, la Fée des plaisirs se dispose à vous présenter la Prince de l'Île Fortunée, Qu'elle a choisi pour époux de la Princesse Cléonide : comme elle me fait l'honneur d'avoir quelques bontés pour moi, elle m'a chargé de venir vous dire que la suite de ce Prince allait arriver incessamment avec quelques espèces d'Ambassadeurs, et qu'il se mêlera peut-être lui-même parmi la foule, pour avoir le plaisir de considérer la Princesse dans le temps qu'elle recevra les hommages de ses Sujets. (Acte 2, scène 10, DARINEL)
Je me retire, Seigneur, et vous voudrez bien me le permettre : cette cérémonie n'est pas pour moi. (Acte 2, scène 10, INEGILDE)
Seigneur, une troupe d'Étrangers, qui sont sous la protection de la Fée des plaisirs, demandent qu'on les introduise auprès de vous. (Acte 2, scène 11, ZIZIME)
Venez régner en des lieux fortunés. v.157 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'ÎLE)
Venez régner en des lieux fortunés. v.159 (Acte 2, scène 10, LE CHOEUR)
Venez régner en des lieux fortunés. v.163 (Acte 2, scène 10, UN HABITANT DE L'ÎLE)
Venez régner en des lieux fortunés. v.165 (Acte 2, scène 10, LE CHOEUR)
Seigneur, l'honneur de votre alliance est un avantage où je n'oserais aspirer sans la protection de cette illustre Fée, et je ne commencerai de m'en croire digne que lorsque vous m'aurez permis d'y prétendre. (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
Prétendez-y, Prince, je vous en trouve digne, et très digne. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
Seigneur... (Acte 2, scène 1, ZIRPHILIN)
Tant de respects, Seigneur, ne marquent pas une ardeur bien vive : la délicatesse d'une amante aurait de quoi s'en offenser. (Acte 2, scène 1, CLEONIDE)
Et je serai bien aise de faire en un même jour la cérémonie de ces deux mariages, pour épargner un peu la dépense. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
Cette journée ne nous rendra pas tous également heureux, Seigneur, et vous seriez peu content de votre sort, s'il était conforme à ma destinée. (Acte 2, scène 1, INEGILDE)
Ce n'est pas le goût qui nous manque, Seigneur, c'est la liberté de nous en servir. (Acte 2, scène 1, FINETTE)
Nos talents sont bornés, Seigneur, et notre art ne peut nous soustraire à la tyrannie des passions qui nous dominent : mais vous ne songez pas que le Prince a fait un long voyage, et qu'il a besoin de repos ; conduisons-le à l'appartement que je lui ai fait préparer, et nous tâcheront d'occuper tous ses moments des plaisirs les plus agréables que pourra fournir l'union de la Cour avec la vôtre. (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
Je différais à m'éloigner, parce que j'ai bien jugé que vous auriez peut-être quelque chose à me dire. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Le Seigneur Darinel a bon esprit, Madame, et sa pénétration ne nous sera pas inutile. (Acte 2, scène 3, FINETTE)
C'est un petit Seigneur aussi bien tourné qu'il s'en trouve, et qui a mille bonnes qualités : nous nous connaissons un peu. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Vous voulez bien permettre, Seigneur... (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Le secret de me distinguer est de me présenter seul ; et vous remarquerez, s'il vous plaît, Seigneur, que je suis le dernier à vous faire compliment sur votre mariage. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Vous soupirez, Seigneur ? (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Parlez, Seigneur ; ce n'est pas d'aujourd'hui que nous nous connaissons ; j'ai toujours été bon à mille choses, et je me suis encore bien appris, depuis que vous ne m'avez vu, j'ai presque toujours vécu parmi des femmes. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
Ce bracelet, Seigneur ? (Acte 2, scène 10, FINETTE)
Cela ne sera pas bien difficile ; la Fée n'y est pas, Inégilde m'a fait signe de venir ici, elle ne tardera pas à s'y rendre. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
Éloignez-vous de quelques pas, et faites semblant de vous promener en rêvant dans quelqu'une de ces galeries, vous nous aborderez quand je vous ferez signe. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
La voici, je pense ; éloignez-vous, et me laissez faire. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
Allons, ferme, point de vaine timidité, Seigneur. (Acte 2, scène 12, DARINEL)
Seigneur, je ne sais de quelle manière je dois recevoir la déclaration que vous me faites de vos sentiments ; peut-être faudrait-il m'en effaroucher, vous témoigner de la colère : mais je n'en ai point, je vous l'avoue ; et la seule chose qui me fait peine, est de ne pouvoir bien répondre à un langage qui m'est si nouveau. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
Vraiment, Seigneur, il vous sied bien de vous rendre si difficile, vous qui n'étiez qu'un simple berger lorsque ma soeur eut la faiblesse... (Acte 2, scène 14, MELISENDE)
Ah, Seigneur, ne vous laissez point surprendre, vos premiers sentiments ne peuvent être que justes, ils sont sacrés pour moi, et je suis incapable d'en avoir d'autres. (Acte 2, scène 14, INEGILDE)
Ne vous éloignez pas, Prince, je suis bien aise que vous voyiez ce que c'est qu'un sage ; vous nous en direz votre pensée. (Acte 2, scène 15, ASTUR)
Règne toujours sur notre heureux rivage, v.184 (Acte 2, scène 16, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)
Les Sages de chez nous ne sont pas sans mérite ; et c'est ce qui me fait espérer, Seigneur, que vous voudrez bien approuver l'alliance où cette sage Fée m'a fait l'honneur de m'appeler. (Acte 4, scène 1, ASTIBEL)
C'est qu'il est plus naturel et plus vrai, Seigneur. (Acte 4, scène 1, FINETTE)
Les ordres de la Fée m'ont fait venir ici ; les vôtres m'en écartent, Madame : je serai prompt à m'éloigner. (Acte 4, scène 1, ASTIBEL)
Ne vous chagrinez point, Seigneur, je ne vous quitterai point que nous ne l'ayons trouvée. (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Seigneur... (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
C'est apparemment quelque Fée de vos amies qui vient de l'enlever à votre rival : courez la trouver, et ne craignez point d'être rebutée ; elle ne doit pas se faire une affaire de s'enrichir de mes refus. (Acte 4, scène 5, CLEONIDE)
Je n'osais me flatter, Madame, que la Princesse Inégilde pût recevoir favorablement les offres de ma foi : mais des voeux formés par votre ordre, ne peuvent manquer d'être écoutés ; et dans l'espoir que vous me donnez d'apprendre les lieux où elle est, vous voulez bien, Seigneur, me permettre de chercher à lui rendre au plutôt un hommage qu'on se fait un plaisir de lui renvoyer. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
Je finirai votre embarras, Seigneur, et je vais tâcher de vous rendre une tranquillité parfaite, si elle peut dépendre de moi. (Acte 4, scène 5, ZIRPHILIN)
Vous venez de vous exprimer fort élégamment, Seigneur. (Acte 4, scène 6, DARINEL)
Hé bien, Seigneur, Inégilde n'est donc plus au pouvoir de la Fée qui prenait des soins si judicieux pour former son coeur et son esprit ? (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
Vous n'êtes pas sensible, Seigneur ; et vous ne paraissez pas aussi fort chagrin de la perte de votre fille. (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
Le trouble règne dans tous les coeurs, une fausse tranquillité masque les visages ; et peu soigneux de corriger les vices, on se contente de les savoir cacher. (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Et que je serais surpris et charmé d'y trouver seulement un coeur sincère, digne de l'attachement d'un Sage ! (Acte 4, scène 10, ASTIBEL)
Vous êtes mal prévenu pour nous, Seigneur, nous avons intérêt de vous détromper. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Oui, Seigneur : élevée par la Fée des Plaisirs, ennuyée d'en avoir fait un trop long usage, outrée d'un moment de chagrin que je viens d'avoir, je forme le projet d'une vie heureuse, où l'on tienne un milieu si juste entre les plaisirs et les peines, qu'en ne s'attachant jamais trop aux uns, on soit toujours exempt des autres. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Seigneur, qui peut vous effrayer ainsi ? (Acte 4, scène 12, CLEONIDE)
Que dites-vous, Seigneur ? (Acte 4, scène 12, MELISENDE)
Quelle vaine erreur occupe vos esprits, Seigneur, et vous fait appréhender de revoir une Fée que vous avez si tendrement chérie ? (Acte 4, scène 13, BLANDONIE)
Ne craignez rien, le retour de la Fée de la Raison ne peut présager que des événements heureux ? (Acte 4, scène 13, BLANDONIE)
Astur, rassurez-vous, et rendez grâces avec mes soeurs au destin qui me permet de venir ici pour terminer leurs différents, et pour réunir par ma présence et par mes conseils, les coeurs que mon éloignement avait séparés. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
Il règne un air dans cette Cour, v.219 (Acte 4, scène 15, UNE FÉE DES PLASIRS)
Craignez leurs trompeurs artifices, v.223 (Acte 4, scène 15, UNE HABITANTE DE L'ÎLE)

COLIN-MAILLARD. (1701)

Je voudrais qu'ou l'eussiais vue, quand alle était ici aveuc ses bons amis, qui étiont aussi les vôtres, da ; car y beuviont tant à votre santé? Ma défunte à moi, qui était une maleigne bête, disait comme ça que ce n'était pas par amiquié qu'ils y beuviont, qu'ils se gobargiont de vous, qui s'en moquiont : mais mon opignon à moi, c'est qu'ils y alliont tout à la franquette ; et une marque qu'ils n'y entendiont point de finesse, c'est qu'ils n'y beuviont jamais qu'ils ne fussiont saouls. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Stanpendant je n'aimais pas trop ce jeu-là, voyez-vous ; et me souviant d'un jour, que par complaisance pour le vieux Signeur de notre Village, alle, ly et moi, avec une demi douzaine d'autres, j'y jouions tretous par ensemble : je n'avais morgué pourtant pas les yeux si bian bouchés, que je ne visse venir le jeune Lucas, qui se glissit tout bellement aux environs de ma femme, et qui eut la hardiesse de l'y prendre la main. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Hé bian morgué je l'y pris la sienne, et je vous ly bailly un tour de poignet. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
J'ai choisi ma maison de campagne, comme plus convenable à mon dessein, et tu ne me vois à Andrésy que pour cela. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Queulle vargogne ! (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Tour en arrivant, je lui ai fait un signe : elle tout d'abord, m'en a fait un autre ; j'ai recommencé, elle a continué ; j'ai passé devant, elle m'a suivie ; et sans nous être jamais connues, nous avons fort bien entendu tout ce que nous voulions nous dire. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Allez, impertinente, faites ce qu'on vous dit, et si vous vous mêlez encore de faire des signes davantage, j'avertirai Mathurin de l'histoire de la grande huche. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
Vous, ma tante, rentrez, je vous prie, ayez l'oeil un peu sur elle et sur la petite Paysanne ; et prenez garde aux signes, surtout. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
On m'expliquait la chose, j'acoutais ; on ouvrait la bourse, je boutais la main dedans sans qu'on me fît seigne : car je comprends facilement les choses, moi, et il m'est avis que vous ne comprenez pas si bian, vous, Monsieu le Capitaine. (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
Oh ça, mon pauvre garçon, enseigne-moi vite, je te prie, où demeure la mère de cette aimable enfant. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Comment morgué, que je vous l'enseigne ? (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
C'est une maleigne bête, je vous en avartis. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
Avant qu'Angélique se soit déterminée à ce que vous souhaitez, il se passera du temps peut-être ; de jeunes filles qui sortent du Couvent sont un peu barguigneuses quelquefois. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Ces sentiments-là te sont venus bien à propos ; mon cousin le Bailli doit arriver dans un moment avec nos articles tout dressés et tout prêts à signer, et notre mariage est une affaire à terminer dès demain si nous voulons. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
L'indigne Amant ! (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Il en est du ménage, vois-tu, comme d'une charrue, où sont attelés le mari et la femme ; tant qu'ils tiront tous deux de conçart, la charrue va bian : mais si la femme se met queuque fantaisie dans la çarvelle, le mari se chagraigne ; l'un tire à dia, l'autre à uriau : la charrue deviant mal attelée, et le ménage s'en va à tous les diables. (Acte 1, scène 21, MATHURIN)
Je vous accompagnerai moi, je servirai de chaperon, j'aime à voyager. (Acte 1, scène 22, MADAME BRILLARD)
Allez, allez, Monsieur, ne craignez rien, Il n'y a point de Monsieur dans le cabinet. (Acte 1, scène 23, CLAUDINE)
J'ai votre affaire toute prête dans ma poche, le Contrat tout dressé, il n'y a qu'à le signer. (Acte 1, scène 24, LE BAILLI)

LES BOURGEOISES Ã€ LA MODE. (1692)

De quoi vous plaignez-vous ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Oui, Madame, et l'on ne gagne pas grand-chose, comme vous voyez. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
Je ne sais où il prend de l'argent : mais il est toujours avec de belles Dames : il joue avec de grands Seigneurs, et il dit à tous ceux qui me connaissent, que je ne suis que sa mère nourrice. (Acte 1, scène 8, MADAME AMELIN)
Voici quelqu'un, contraignez-vous, et ne me trahissez point, je vous prie. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Mais, Madame joue quelquefois, et quand elle gagne... (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
Oh, quand elle gagnerait mille pistoles, elle aimerait mieux mourir que d'en acquitter la moindre dette : c'est une chose sacrée que l'argent du jeu ; diantre, ce sont des fonds pour le plaisir, où l'on ne touche point pour le nécessaire. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Je lui épargne ces sortes de petits chagrins autant qu'il m'est possible. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ne craignez rien, personne ne peut nous entendre. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Ils sont souvent fâchés, se querellent souvent, se raccommodent peu, boudent sans cesse, se plaignent fort l'un de l'autre, et peut-être ont tous deux raison. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Oh : Si tu épargnes sa bourse, je ne te le pardonnerai de ma vie. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
N'en pas témoigner de colère. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Oh, pour cela, je le ferai, je vous assure : voyons, de quoi vous plaignez-vous premièrement ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Fi, Monsieur, où est la politesse, de ne savoir pas épargner à une femme la confusion de vous avoir obligation en face ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Ne craignez-vous point que je vous friponne votre billet ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)

LA PARISIENNE (1691)

Dis à Madame Olimpe que je l'y attends, pour signer le contrat, ainsi que nous en sommes convenus. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
C'est-à-dire qu'il y a quelques amourettes en campagne. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
Et Monsieur de la Vigne, comment le gouvernez-vous, je vous prie ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Monsieur de la Vigne ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Ne précipitez point les choses, Madame ; on vous attend chez le Notaire, allez-y, mais ne signez rien. La voici ; laissez-moi seule avec elle, je la ferai parler, ou elle aura perdu la parole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
D'accord ; mais les choses mêmes sont plus sensibles. Allons, ne craignez point de m'ouvrir votre coeur, j'aime mieux vous interroger. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
La Vigne m'a tout conté ; il allait épouser ma femme, lui. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Craignez-vous qu'ils vous échappent une seconde fois ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
La Vigne ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
Emmenez-les, Monsieur de la Vigne, ils se complimenteront en chemin. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Ne t'éloigne pas. (Acte 1, scène 18, DAMIS)
La Vigne ? (Acte 1, scène 23, DAMIS)
Oui, mon enfant, et je voudrais bien qu'il me fût permis de m'en défaire en ta faveur, je ferais volontiers les frais de la noce ; je crois ma foi que j'y gagnerais encore. (Acte 1, scène 25, LA VIGNE)

L'Ã‰TÃ‰ DES COQUETTES (1754)

Le temps du départ est venu bien à propos ; sans le voyage d'Allemagne, j'aurais peut-être fait l'extravagance de l'épouser. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ma mère est à la campagne. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
M'a forcé de m'éloigner d'elle. v.10 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
M'a forcé de m'éloigner d'elle. v.12 (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Je ne m'étonne pas si je vous ai d'abord méconnu ; cette perruque allongée, le justaucorps violet bleu, la veste brodée ; vous allez à la campagne apparemment ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Vous voyez par là, Madame, que je tâche de m'accommoder à votre goût, et je m'éloigne autant qu'il m'est possible du petit collet et du manteau. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Éloignez-vous de moi, Monsieur l'Abbé, vous avez des odeurs. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Je vous croyais à la campagne, Madame. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Se mettre si tard en campagne, c'est un peu sacrifier sa gloire à son amour. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
Ce petit gentilhomme fera une belle campagne cette année. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Assurément, il fera une belle campagne ; et je n'ai rien épargné pour son équipage. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
C'est un petit régal que j'espère ce soir avoir l'honneur de donner à Madame dans ma maison de campagne, qui n'est qu'à demi lieue d'ici. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR PATIN)
De régner dans le coeur des belles, v.14 (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
De quoi vous plaignez-vous ? (Acte 1, scène 24, ANGÉLIQUE)

LA DÃ‰SOLATION DES JOUEUSES (1687)

Le lansquenet défendu va rogner ses rentes et son équipage, et vous n'en serez peut-être pas mieux. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je suis bon prince, comme tu vois, je me connais en gens, et toute ta science ne se borne point à bien faire un message, et à peigner une perruque. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Ce nom de Bellemonte a assez l'air de quelques unes de nos seigneuries, mais il me semble que je n'en ai pas encore ouï parler. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Lisette, aurait-elle fait dessein d'aller demeurer à la campagne ? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Le chevalier de Bellemonte allait gagner tout l'argent de Paris, et j'avais parole qu'il t'épouserait. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
Il a des secrets admirables pour gagner à coup sûr au lansquenet. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
Assurément ; et si vous ruinez la Hollande, je vous conseille de ne pas aller plus loin, Madame, et de regagner Paris au plus vite. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Allons, allons, Madame, contre fortune bon coeur ; vous jouerez à quelqu'autre jeu, où vous gagnerez davantage. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Mais, Madame, j'ai peut-être plus de passion pour le jeu que vous n'en témoignez vous-même ; mais vous savez de quelle conséquence... (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Mais, Madame, je gagnerai indubitablement. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Vous ne m'engagiez à le prêter aux joueurs, qu'afin de le leur gagner dans la suite ; mais, par la morbleu ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Oui, pourquoi ne pas défendre ces vilains jeux d'exercice, oui l'on gagne le plus souvent de bonnes pleurésies, et où l'on court risque à tous moments d'être assommé de quelques coups de balle ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Sabbat tant qu'il vous plaira ; il n'y a rien que je ne fasse pour regagner mes pierreries. (Acte 1, scène 12, L-INTENDANTE)
Je le croyais le plus honnête homme de toute la Gascogne. (Acte 1, scène 13, LA-COMTESSE)
Parce qu'il parle gascon, vous le croyez de Gascogne ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
De grâce, épargnez-le un peu, je vous prie. (Acte 1, scène 14, DORIMÈNE)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

Et le Seigneur de ces beaux lieux v.33 (Acte 1, scène 2, LE PÂTRE)
Il n'y a pas jusqu'aux perdreaux de la plaine, et aux jeunes faisans de la forêt, qui vont se disputer l'avantage d'être servis sur votre table ; et ce noble empressement en fera bien tuer qu'on ne vous servira point, et que le Seigneur du Château ne saura pas : mais comme le nouveau Capitaine en mangera sa part, c'est ce qui fait qu'il ne vous en dit mot devant lui. (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Ne craignez point d'attendre, v.100 (Acte 1, scène 9, LUCAS)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

Retirons-nous ; et toi, l'Olive, trouve quelque moyen pour éloigner Madame Argante de cet endroit-ci, nous en aurons besoin pour notre mascarade. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
C'est une espèce de bal de campagne, où on laisse entrer tous les masques, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
En sortant du bac, cinq ou six femmes à bonne fortune se sont emparées de Monsieur l'Abbé ; à cinquante pas plus loin, un gros d'ivrognes a accosté la fille d'Opéra, et Monsieur le Notaire est ici proche en affaire sérieuse. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Qu'il soit à Paris, ou à la campagne, il ne passe point de jour sans quelque aventure. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
On ne les vole point, Madame, on les emprunte aux Abbés officieux, pour envelopper les baigneuses du bac, en attendant que leurs habits sèchent. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Carogne. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
Épargne-le, Frosine : il est de mes amis, et il a assez de chagrin. (Acte 1, scène 11, CIDALISE)
Est-ce que vous ne savez pas que c'est à la Foire de Besons, que les curieuses de Paris se fournissent pour l'Automne, en attendant le retour de la campagne ? (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Au retour d'une campagne ils ne sont pas fâchés de trouver chez des Madame Argante, toutes les commodités de la vie. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Ne craignez rien. (Acte 1, scène 18, FROSINE)
Bonjour, Monsieur, ne pourriez-vous point m'enseigner... (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Non ne craignez rien, belle personne, ne craignez rien, je n'abuserai point de la confidence qu'elle m'a faite, ni de l'heureuse sympathie... (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GRIFFARD)
Priez Monsieur de signer le premier, je signerai ensuite. (Acte 1, scène 24, CIDALISE)
Si Monsieur a assez de bonté que de vouloir bian nous faire st'honneur-là ; quoique je n'en sois pas daignes... (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
Je signerai quand vous voudrez notre contrat de mariage aussi aveuglément que celui-là. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR GRIFFARD)
Vous ne hasarderiez pas plus qu'à signer celui-ci, je vous assure. (Acte 1, scène 24, CIDALISE)
Non, c'est vous qu'on va marier ; faites la signer aussi, Monsieur le Tabellion. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
Là, signez, petite fille. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
Et ne signez-vous-vous pas, ma chère bonne ? (Acte 1, scène 26, CHOUCHETTE)
Oui, oui, elle signera. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
Oui, vous-même, signez, vous dis-je. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
Et le marié et la mariée ne signet-ils pas, eux ? (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
Ils signeront une autre fois : vela assez d'écritures pour un Contrat de Village ; je n'y voulons pas tant de façons, nous autres. (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
Oh, ce n'est pas à vous à qui j'en veux, ne craignez rien. (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
Savez-vous bien quel Contrat vous venez de signer, vieux fou ? (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
Je ne sais, mon père, vous m'avez commandé de signer, je me suis fait un devoir de vous obéir. (Acte 1, scène 27, MARIANE)
Craignez le sort de Vulcain. v.70 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
Craignez le sort de Vulcain. v.77 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
La vigne a des engelures, v.83 (Acte 1, scène 28, TOUS)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

À la guerre, je l'ai poursuivie, et je lui ai fait peur, apparemment ; elle s'est tenue close et couverte pour me faire pièce, on ne l'a point vue pendant la campagne. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Oui, mon enfant, la Comtesse de Méripillerious, notre parente, tient toute la robe dans sa manche ; je vais accompagner ma soeur chez elle pour son affaire, et je reviens dans l'instant ici pour la nôtre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Avec cela il y a dans la maison une espèce d'Abbé qui sert d'Intendant, un valet de chambre qui a les gouttes, un cuisinier manchot, un cocher borgne, et trois vieux laquais qui n'ont jamais bu de vin. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Éloignez-vous, et me laissez faire, je vous débarrasserai des incommodes. (Acte 1, scène 8, LORANGE)
Éloignez-vous, vous dis-je. (Acte 1, scène 8, LORANGE)
Ne craignez rien. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je vous aime, ne me trompez point, si vous m'aimez véritablement, n'épargnez rien pour faire changer les sentiments de ma mère, et trouver les moyens d'assurer ensemble votre bonheur et mon repos. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Je n'ose vous accompagner, Madame ; mais mon coeur et mon esprit ne vous quittent pas un seul moment, je vous jure. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
Une petite grisette de Bretagne. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Carogne, comme te voilà brave ! (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Des carognes dans la maison de Kermonin ! (Acte 1, scène 23, LORANGE)
Un vieux Seigneur du quartier saint Roch, qu'on appelle Monsieur Farfadel dans le monde. (Acte 1, scène 23, LORANGE)
Un indigne rival... (Acte 1, scène 26, CLITANDRE)
Vulcain règne toute l'année. v.26 (Acte 1, scène 31, TOUS)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

Vous n'avez qu'un arpent de veigne à Surêne, pour tout potage, et je crois, Dieu me pardonne, que la moitié de Paris viendra cheux vous en vendange. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
C'est aujourd'hui qu'on m'a promis d'amener ma maîtresse ; je vais, en me promenant, au devant d'elle jusqu'au bois de Boulogne. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Toi, va faire un tour aux vignes, et vois si nos Vendangeurs? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR THOMASSEAU)
Est-il possible que la liberté de la Campagne, et l'occasion des Vendanges ne me fourniront point les moyens de m'introduire dans la maison de Mariane. (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Le vent de bise a soufflé cette nuit, et ça ne vaut rian, ni pour la veigne, ni pour les amoureux. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Ne craignez rien, la saison des Vendanges y attire aujourd'hui tant de monde? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
N'épargnez rien, Clitandre, pour détourner le malheur qui nous menace, et songez que mon bonheur dépend entièrement du vôtre. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Bon, palsangué du lait, vous vous gaussez de nous : alle y prenait bian de bon vin de Champagne, que de bian gros Monsieur apportiont de Varsailles. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
Je m'en vais toujours leux en parler, tout coup vaille ; si cela vous duit, je le mettrons en besogne. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
Non, par ma foi, je viens faire emplette de bon vin de Champagne. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
Emplette de bon vin de champagne à Surêne ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Oui, parbleu, nous sommes plus de trente à Paris, qui tirons nos vins de Champagne de ce pays-ci, et nous allons chercher les vins de Bourgogne par delà Étampes. (Acte 1, scène 7, LORANGE)
Est-il toujours aussi libartin, aussi ivrogne que de couteume ? (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
Mon père, ivrogne ? (Acte 1, scène 11, VIVIEN)
S'il y en a, c'est donc comme chez vous, du côté gauche : mais les Thomasseau, en ligne directe, sont de Surêne ; je n'en connais point d'autres. (Acte 1, scène 11, MADAME DUBUISSSON)
Faut auparavant qu'il fasse trois ou quatre campagnes dans notre Régiment : ne vous mettez pas en peine, je le ferai assommer, ou j'en ferai quelque chose. (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
Trois ou quatre campagnes, moi ! (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
Tenez, il est borgne et boiteux, Monsieur Thomasseau ; je viens de le quitter, vous dis-je. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Tenez, beau-père, j'ai dans la pensée que ce paysan-là est le Thomasseau de tantôt, hors qu'il n'est plus borgne. (Acte 1, scène 21, VIVIEN)
Voilà, une effrontée carogne. (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSSON)
Tenez, Monsieur, vela le mari que votre fille a fait venir de Paris, et vela sti que vous avez fait venir de campagne. (Acte 1, scène 23, THIBAUT)
C'est un petit bal de campagne que Mademoiselle Duhazard a préparé pour Monsieur Vivien, apparemment. (Acte 1, scène 24, MADAME DUBUISSSON)
Ne sont jamais assez soigneuses v.43 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Avant qu'aimer les grands Seigneurs : v.62 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

Qu'il daigne travailler lui-même v.50 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
Bacchus avec l'Amour accompagnent ses pas ; v.104 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Règne à jamais v.217 (Acte 1, scène 4, UN THESSALIEN)
Règne à jamais v.220 (Acte 1, scène 4, UN THESSALIEN)
Je me suis fait, serpent, cygne, taureau, v.295 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Vous règnerez dans le coeur de la belle. v.343 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Que craignez-vous en la quittant ? v.347 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Seigneur, Junon sans suite et toute hors d'haleine, v.354 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
Seigneur, n'ayez aucun souci, v.366 (Acte 2, scène 2, FAUNUS)
C'est pour m'en éloigner une raison puissante. v.373 (Acte 2, scène 2, JUPITER)
Qu'un grand Seigneur ait la folie v.431 (Acte 2, scène 4, JUPITER)
Hé ! Pourquoi s'éloigner ! Sans me faire de peine v.518 (Acte 2, scène 6, CORINE)
M'adresser un indigne hommage, v.529 (Acte 2, scène 6, CORINE)
Vous serez obéi, Seigneur. v.636 (Acte 2, scène 8, L'INCONSTANCE)
Daigne, loin de ces lieux faciliter ma fuite, v.827 (Acte 3, scène 1, CORINE)
Que me fait son éloignement, v.855 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Non, non, ne craignez point que cela lui convienne, v.984 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
Il en fit en six mois un Seigneur d'importance, v.989 (Acte 3, scène 4, FAUNUS)
Qui doit toujours régner entre eux, v.1056 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Jupiter à ses yeux paraît un gros Seigneur, v.1090 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
Que l'éloignement ni l'absence v.1106 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
D'un coeur constant ne vous éloignent pas. v.1107 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
La Beauté qui règne en son âme ? v.1122 (Acte 3, scène 7, BACCHUS)
Et si de m'éloigner d'ici v.1125 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Hé bien, épargnez-vous un scrupule affecté. v.1160 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
N'en craignez point l'événement, v.1174 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Ne vous éloignez pas s'il vous plaît davantage, v.1210 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Bannir une indigne tendresse. v.1367 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
Des bons Ivrognes de ma suite, v.1460 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
Pas trop, Seigneur Bacchus. v.1469 (Acte 4, scène 1, FAUNUS)
Quoi ! Pour un grand Seigneur v.1469 (Acte 4, scène 1, BACCHUS)
Je m'en suis acquitté dignement avec lui. v.1535 (Acte 4, scène 2, FAUNUS)
Je l'avais bien prévu. Fatal éloignement ! v.1584 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Un de vos gens, Seigneur, tantôt s'est devant moi, v.1624 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
Seigneur, en tout ceci je ne suis point coupable, v.1636 (Acte 5, scène 2, MÉROPE)
Elles n'en épargneront guères ; v.1817 (Acte 5, scène 6, MERCURE)
Ne craignez rien, Faunus, rassurez-vous ; v.1880 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)
Plus charmant que Corine, et plus digne de plaire. v.1897 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)

LA LOTERIE (1697)

Hé que craignez-vous. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Vous en donneriez quinze pour quatre que vous y gagneriez encore. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Les vegnes et les bleds promettont marveille dans notre village, et les femmes y mouront dru comme mouches. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Hé oui pargué, c'est ça, j'emporterai dedans ce que je gagnerai. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Allez, si je gagne ici quelque chose de bon ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
Que des billets noirs dans cette Loterie, ça est admirable dans cette manière-là, plus on y boute, plus on y gagne, c'est un profit tout clair. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
Éraste est vis-à-vis de la porte, fais-lui signe par la fenêtre qu'il monte, je t'en conjure, ou permets moi que je le lui fasse moi-même, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 19, MARIANE)
Et quand je ne le voudrai pas, cela dépendrait-il de moi ; ne le voilà-t-il pas déjà lui-même, les habiles gens n'ont que faire de signes, il a deviné votre pensée. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Outre ce qu'il gagne sur tous les petits lots, ce n'est pas lui qui donne les gros à ses dépens au moins. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Non, non, ne craignez rien. Si l'on envoie ce lot là chez Monsieur le Rapporteur, Madame sa femme ne sera pas la plus mal lotie. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Hé non,non, ne craignez rien, il vous demeurera. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
Vous avez vous seul plus d'esprit que toute la Gascogne ensemble. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Oh je ne viens ici qu'à bonnes enseignes, et voilà un billet qui fera bien foi que je ne rêve point. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
Faites monter Champagne avec vous, il vous aidera. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
Approchez le coffre, Seigneur Petronillo. (Acte 1, scène 28, LE-FINANCIER)
Le coffre est à Monsieur, de quoi vous plaignez-vous : Monsieur est son oncle. (Acte 1, scène 29, LISETTE)
On trouvera moyen d'apaiser le désordre; tout le monde murmure de ce que vous gagnez trop à votre Loterie. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)
Je me charge de l'événement, ne craignez rien. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

Il a besoin d'argent pour faire sa campagne : j'ai besoin de mari, moi, pour passer l'été : Monsieur Ganivet fera notre affaire à l'un et à l'autre. (Acte 1, scène 3, LA COMTESSE)
Palsanguoi, Jeanne, t'es toujours à l'entour de ces garçons ; j'ai biau les prendre tortus, bossus, borgnes et boiteux, ça n'y fait rian. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Ne craignez rian, je ne sis point babillard. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
Acoute, dix pistoles sont bonnes à gagner, Jeanne. (Acte 1, scène 11, BERTRAND)
Tu ne m'y attendais pas ivrogne. (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
Comment, carogne ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Il faut bien se contenter de ça, je ne rançonnons parsonne, une autre fois je gagnerons davantage. (Acte 1, scène 19, BERTRAND)
Oh, j'avons ça de bon, nous autres, je ne voyons morgué point de rechigneuses. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Oh, il est né coiffé, cet homme-là ; il n'a point d'argent, il n'en gagne point, et il en dépense. (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
Mais vela votre maître qui vous fait segne, il est peut-être tombé quelques nouviaux droits dans son domaine. (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
De nouvelles mariées sont encore toutes sottes de leurs maris ; réservons cela pour le quartier d'hiver, au retour de la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Et comment la faire, cette campagne ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Ne vous mettez pas en peine, la Comtesse a de l'esprit, elle entrera d'abord dans ma pensée ; attendez-la, vous dis-je, nous aurons de l'argent pour faire la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Non, ne craignez rien. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Vous êtes en bonne main ; ce garçon-là fait de bonne besogne. (Acte 1, scène 30, FINETTE)
Voilà le mariage et la campagne à vau-l'eau. (Acte 1, scène 31, FINETTE)
Un petit Seigneur de robe qui l'avait priée ce soir à souper, lui a manqué de parole, je l'ai ramassée par grâce ; je l'ai mise dans ma petite chaise de deuil, cette masque-là me l'a toute cassée, elle se plaint encore. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Avez-vous jamais vu de Seigneur à la Cour mieux fait que ce jeune gentilhomme-là, Madame ? (Acte 1, scène 33, LE CHEVALIER)
Mais ne craignez-vous point les affaires qui peuvent arriver? (Acte 1, scène 33, LA COMTESSE)
Tenez, du vivant de mon père et de ma mère, il nous venait toujours de temps en temps des cousins de campagne qui étaient bien las quand ils arrivaient. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
C'est un fort honnête Seigneur, que Monsieur le Vicomte. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Ôte-toi de là, ivrogne. (Acte 1, scène 36, LA COMTESSE)
Voyez comme il fait le Seigneur, v.36 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)

LA GAZETTE (1693)

Il faut bien se délasser à Paris des fatigues de la campagne. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Que craignez-vous ? (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Oh, par ma foi, Monsieur le Docteur, vous aurez la bonté se porter le mousquet dans le Régiment de Champagne. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
Enseignez-moi, Monsieur, le Bureau d'adresse de la Gazette, je vous prie. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Voilà, Dieu merci, la quatrième femme contre qui je gagne un semblable procès, cela n'est pas malheureux, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
Assurément : laissez-moi faire, je vais vous enseigner un homme dont je me sers ordinairement pour tourner galamment les choses ; on n'a qu'à lui dire son affaire, et l'on envoie l'article tout dressé au Gazetier, il ne vous en coûtera pas davantage. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Si vous connaissez quelque Seigneur de la Cour, qui lève un Régiment de Capitaines, parlez-lui de moi, je suis son homme. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Trente pistoles à gagner. (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
Me voilà déjà Capitaine, je ne barguigne point, moi, comme vous voyez. (Acte 1, scène 25, CHONCHON)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

D'avoir eu l'indigne faiblesse v.46 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
En vain tu crois gagner leurs coeurs v.68 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Et ne craignent point ta puissance. v.73 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Joignez-vous aux Nymphes des bois. v.93 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Où les zéphyrs règnent toujours, v.109 (Acte 1, scène 3, UNE HABITANTE)
Goûtent un sort digne d'envie. v.202 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Tu seras sans plaisir plus ivrogne que moi. v.220 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
C'est bon signe pour moi vraiment. v.289 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Ne craignez point, jeunes fillettes, v.446 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

C'est que la bonne foi surtout règne entre nous. v.333 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Le Cerf débuche, et gagne un bosquet sur la droite ; v.365 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Le Cerf regagne les hauteurs ; v.370 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Dont l'onde baigne une longue avenue. v.401 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Séjour digne des Dieux, et trop beau pour les hommes ; v.435 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Daignez, s'il vous plaît, m'en instruire, v.464 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Ne craignez rien. v.469 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
De regagner un peu d'ailleurs ce qu'il en coûte ? v.599 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Pour profiter de mon éloignement, v.636 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
Oui, Seigneur, me voilà. v.657 (Acte 2, scène 3, PHILACTE)
On n'a point à rougir, Seigneur, d'être amoureux : v.666 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
Aimez, Seigneur, c'est fort bien fait, v.677 (Acte 2, scène 3, CALLITÉE)
Vous craignez d'en avoir nos regards pour témoins. v.740 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Digne de votre attention ? v.742 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Seigneur, on attend la réponse. v.786 (Acte 2, scène 5, PHILACTE)
Ah ! C'en est un sans doute, et ce bonheur insigne? v.815 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Un simple mortel n'est pas digne v.817 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Je dédaigne toute autre offrande, v.844 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Et j'aurais bien voulu m'épargner le voyage. v.895 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Je n'ai pas eu le temps d'aller chez le baigneur, v.909 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Seigneur Mercure, à m'annoncer ? v.920 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Vous feront éloigner du céleste séjour. v.957 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Que me fait le Seigneur Mercure. v.966 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Restez ici, Seigneur Mercure. v.1047 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Quel trouble règne dans mon coeur ! v.1159 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
Et d'un si prompt éloignement v.1191 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
Seigneur, qu'à présent vous en êtes ? v.1235 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Je viens vous avertir, Seigneur, que la Déesse v.1239 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
À des Divinités, Seigneur, ne convient pas v.1262 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
Elle aurait cependant pu m'épargner la peine. v.1290 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Renvoyons-les, Seigneur. Hé quoi donc ! Les Déesses v.1294 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
Venez à mon secours, et daignez me prescrire v.1303 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
Sensible à votre éloignement, v.1307 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Elle plaisante, au moins, Seigneur, gardez-vous d'elle. v.1314 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
Piqué de votre éloignement, v.1368 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Vous craignez de ne plus aimer v.1404 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Seigneur, holà donc : par ma foi v.1418 (Acte 3, scène 3, PHILACTE)
La Déesse a, Seigneur, des secrets excellents. v.1437 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
La Déesse, Seigneur, m'a chargée de vous dire v.1473 (Acte 3, scène 5, CALLITÉE)
On me reconnaîtra, Seigneur. v.1521 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
Je vois que mon malheur, seigneur, vous est connu, v.1622 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Courage, tout va bien, Seigneur. v.1628 (Acte 3, scène 8, PHILACTE)
Vos soins, Seigneur, m'offrent un vain secours ; v.1635 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Vous condamnez, Seigneur, un soin si légitime, v.1651 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
S'il s'éloigne de vous sans crime, v.1654 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Seigneur. v.1656 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Achevez, Seigneur. v.1660 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Et le rend moins digne aujourd'hui v.1662 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Qui vous a donc, Seigneur, expliqué la pensée ? v.1669 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Si vous êtes, Seigneur, une Divinité, v.1675 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Les maux qu'il m'a causés par son éloignement ; v.1688 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
De grâce punissez, Seigneur, sa perfidie. v.1690 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Daignez vous arrêter, c'est lui qui vous en prie, v.1717 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Dans l'état où je suis, Seigneur, v.1725 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Seigneur. v.1741 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Que dites-vous de ce jeune Seigneur, v.1753 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Qui s'éloigne à regret de l'endroit où nous sommes ? v.1754 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Qui règne en toute sa personne ! v.1758 (Acte 3, scène 10, DIONE)
La Princesse paraît s'éloigner en courroux. v.1839 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
C'est un fort bon ivrogne. v.1896 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Un bon ivrogne n'est-ce rien ? v.1897 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
S'il fallait de Céphale accompagner les pas, v.1913 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Ne craignez rien, Mercure avec empressement v.2116 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Elle court comme lui la campagne à présent. v.2178 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Pour épargner le moindre ridicule v.2182 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Mais que vois-je, Seigneur Mercure ? v.2334 (Acte 4, scène 5, CALLITÉE)
Je le reconnais bien, il ne sait qu'ivrogner, v.2401 (Acte 4, scène 8, DIONE)
Quoi donc, seule avec vous, Seigneur, v.2497 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Je me suis aperçu de son éloignement, v.2504 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
On ne m'a point instruite à l'expliquer, Seigneur, v.2513 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Seigneur ? Je ne me connais plus, v.2521 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Par des conseils indignes d'elle, v.2530 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Cette haine, seigneur, aura peu de durée, v.2556 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Hélas, Seigneur ! v.2572 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Seigneur, soyez sensible à mon malheur extrême, v.2575 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Seigneur ? v.2584 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Un hommage digne des Dieux. v.2589 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Seigneur, un coeur comme le mien, v.2595 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Non, l'immortalité, Seigneur, me déplairait, v.2603 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Et mon perfide époux, Seigneur, v.2612 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Ma foi, Seigneur, nous nous serions tous deux v.2644 (Acte 4, scène 10, PHILACTE)

MADAME ARTUS (1707)

Ou de quelque baigneur le secours charitable, v.56 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Ah ! Mon pauvre garçon, le diable est en campagne. v.115 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Ma mère a reçu des lettres de Bretagne. v.116 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Je m'éloigne à regret d'un objet tout aimable, v.156 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Mon coeur frémit, s'étonne, et répugne à cela ; v.189 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
On peut gagner du temps, et différer la chose, v.344 (Acte 1, scène 6, MERLIN)
Je suis toute à celui qui règne dans mon âme. v.468 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
Cette sincérité doit régner entre nous, v.957 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
Et dès demain matin nous allons en Bretagne. v.1115 (Acte 4, scène 2, MERLIN)
Non, battre la campagne, v.1116 (Acte 4, scène 2, MERLIN)
Le mauvais coeur ! L'indigne créature ! v.1179 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Tout aujourd'hui, contraignez-vous de grâce, v.1300 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Et souvent la vertu ne règne qu'au dehors : v.1362 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Quoique mon coeur résiste, et répugne à cela, v.1381 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Avec tant de transports signer un mariage : v.1632 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
Et signer le Contrat qu'il venait de dresser. v.1690 (Acte 5, scène 12, MADAME ARTUS)
Sa main vient dans l'instant de signer mon bonheur, v.1701 (Acte 5, scène 14, DORANTE)
Pour gagner votre estime avec votre amitié, v.1706 (Acte 5, scène 14, MADAME ARTUS)

LE MARI RETROUVÃ‰ (1698)

Il ne dépend pas de moi de résister aux charmes de l'aimable Colette, et son mérite et sa beauté me paraissent dignes d'une fortune plus considérable que celle que je puis lui faire. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Il ne faut point tant barguigner, je ferons le contrat quand vous voudrez. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Je crois lire sans ses yeux et dans ses manières qu'elle n'est pas insensible à ma tendresse : mais j'ai beau la presser de consentir à l'union que vous voulez faire, l'éloignement de votre mari, le dessein qu'il avait de lui faire épouser ce malheureux Bailli, la crainte où elle est qu'à son retour il ne fasse éclater son ressentiment contre vous... (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Oh dame, je ne sis pas une barguigneuse, moi. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Par ma foi, vela deux méchantes carognes. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Tenez, Monsieu de Lépeine, alle faisait cent fois plus de caresse aux francs moigneaux que je lui dénichais, qu'à tous les marles que lui baillaient les autres. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Ces carognes de filles ! (Acte 1, scène 13, CHARLOT)
Ça voyons, qu'est-ce qu'il faut que je témoigne, Monsieur le Bailli ? (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
J'allons pargué leur tailler de la besogne. (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Ne craignez rien, cette affaire est plus désagréable que dangereuse, et le retour de votre mari... (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Tirez, tirez, Monsieur le Bailli, et rengaignez vos procédures ; le défunt n'est pas mort, le voilà que je vous amène. (Acte 1, scène 23, LÉPINE)
Hé morgué, laissez-nous en paix, je vous baillerons de bonne amiquié ce que vous pourriais gagner à nous parsécuter. (Acte 1, scène 24, JULIEN)

LE TUTEUR (1694)

Je ne serais pas le premier manant qu'alle aurait fait grand Seigneur, ça se voit à chaque bout de champ, ça arrive tous les jours, et fi personne ne crie miracle. (Acte 1, scène 1, LUCAS)
Je suivrai de près le valet de chambre qui vous porte ma lettre : tâchez de plaire, puisque vous l'avez entrepris, et comptez qu'on n'épargnera rien pour vous rendre heureux. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Ce bizarre Monsieur Bernard, que votre père en mourant s'avisa pour nos péchés de nommer votre Tuteur en dépit de toute la famille, a ses raisons pour demeurer ici, et sous prétexte d'embellir sa maison de campagne, de faire peindre ses appartements, il vous cache aux yeux de tout le monde, et nous tient reléguées depuis six mois dans le fond d'un Village, où il y a plus de cinq mois et trois semaines que je m'ennuie. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Ils avons toujours queuque ménage en Ville les gens de qualité, et ils en sont plus soigneux que de celui de leurs femmes encore. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Un ivrogne, qui ne bougez du cabaret. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
Non, non, ne craignez rien. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Oh, par ma foi, Monsieur Bernard, nous nous marierons ; mais vous ne signerez point au Contrat. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Hé vite, hé vite, éloignez-vous, j'entends tousser de loin ce gros coquin de Lucas ; il vient de ce côté-ci, peut-être : il ne faut pas qu'il nous trouve ensemble. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Bon, bon, c'est une bonne carogne que la médisance ; elle est elle-même si fort décriée, que personne ne s'embarrasse de ce qu'elle peut dire. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Trahir un si bon maître que le tien, carogne de Lisette ! (Acte 1, scène 21, L'OLIVE)
Tenez, Monsieur, c'est Monsieur Bernard à qui vous en voulez, le voilà en déshabillé de campagne. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Ils ont biau dire, je sommes pas fous, je sommes les sots, et si j'avions épousé ces deux carognes-là, je l'aurions été bian davantage. (Acte 1, scène 23, LUCAS)

LES VENDANGES (1694)

Ce Collecteur est peut-être un ivrogne comme toi ; comprends-tu, Lucas ? (Acte 1, scène 2, MARGOT)
Nous avons la conscience fort délicate, et nous voulons gagner le vin que nous buvons, nous autres. (Acte 1, scène 5, L'OLIVE)
Voilà d'excellent vin, Monsieur Lucas, et il n'y a qu'honneur et plaisir à travailler à vos vignes, à ce que je vois. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Mais combien voulez-vous gagner par jour, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Queuque bonne mine que vous ayez, je ne veux pas bailler un sou davantage, je vous en avertis : la mine ne sert de rien en vendange ; et les parsonnes qui ont la meilleure façon, ne sont pas toujours ceux qui faisons le plus de besogne. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
En attendant vela notre minagère qui a les clefs de la cave ; si le vin vous duit, ne l'épargnez pas, et tâchez de mettre Margot en train, ça me ferait bien rire. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Écoutez, vous avez bien fait de ne point venir ici avec un habit de Monsieu, on en eût murmuré ; et quoique Lucas ne soit pas défiant, il ne vous eût jamais pris pour travailler à nos vaignes. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
À Dieu ne plaise, c'est bien assez qu'il soit ivrogne. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
Oh, c'est une méchante carogne, que Margot, alle me fait enrager à la maison. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
La carogne ! (Acte 1, scène 13, LUCAS)
Monsieur Lucas me reçoit chez lui, il me fait boire de son vin, il me donne sa grange, il me retient pour travailler à ses vignes, Madame Margot, je suis honnête homme. (Acte 1, scène 13, ÉRASTE)
Ne te marie point, sitôt, petit monstre, ne te marie point ; Lucas mourra, c'est un ivrogne, je nous marierons ensemble. (Acte 1, scène 14, MARGOT)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

Et ce Chevalier qui est si beau joueur, et qui me gagne tous les jours mon argent : l'agréable homme ! (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Voici la maison de mon Médecin, Monsieur Grognet : les fenêtres de l'aimable Babet Grognet sa fille donnent sur cette place-ci justement, je vais me mettre tout vis-à-vis, afin qu'elle me voie. (Acte 1, scène 3, LE BARON)
Le Médecin Grognet n'aime pas la joie. (Acte 1, scène 5, BLAISE)
Dans mon lit, Monsieur Grognet ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Le moyen de n'en pas avoir, je suis tout feu, Monsieur Grognet. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
C'est à Babet Grognet qu'il en veut, je gage. (Acte 1, scène 5, BLAISE)
La joie et le plaisir ne font jamais de mal, Monsieur Grognet ; demandez à Madame la Présidente que voilà, c'est bien la femme la plus enjouée que je connaisse. (Acte 1, scène 6, LE BARON)
Je venais de me coucher, Monsieur Grognet ; nous avons joué toute la nuit à la bassette. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Avez-vous vu ma soeur aînée, Monsieur Grognet, Madame_la_Comtesse de la Ratatinière, qui arriva hier, et qui vient prendre des eaux pour son inflammation de poitrine ? (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Oh çà, dites-moi donc, Monsieur Grognet, que faut-il que je fasse pour mes maux de tête, et pour ce rhumatisme ; car je m'en meurs, je vous en avertis. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
La tête me fend, Monsieur Grognet, vos Eaux de Bourbon me rendent plus malade que je ne l'étais, quand je suis arrivée. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Je vous entends : c'est une dupe que vous venez chasser en ce pays-ci : il s'y en rencontre quelquefois de bonnes ; et si vous étiez arrivée trois jours plutôt seulement, il y avait un vieux goutteux de quinze mille livres de rente, dont on aurait tâché de vous mettre en possession : c'est un Gentilhomme de Quimpercorentin, Seigneur Banderet de Kergrohinizouarne, qui vous aurait fort accommodée. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Nous avons été près de trois semaines à leur gagner cinq ou six cents mauvaises pistoles qu'ils avaient. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
On l'appelle Monsieur le Chevalier de la Bressandière : il est ici pour une jambe qu'il a eu cassée en Catalogne, par un parti de Miquelets, à ce qu'il dit, à la descente d'une montagne, mais... (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
La guerre est vive en Catalogne, j'étais poursuivi, je me trouvai sur une éminence. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Non, de Miquelets, Madame, de Miquelets, en Catalogne, que diable ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
C'est encore un joli petit Seigneur, que Monsieur votre cousin le Valet de chambre, Madame la Marquise ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Ce Chevalier-là est dangereux, croyez-moi, Madame, passez-lui sa jambe de Catalogne, et qu'il laisse en repos votre famille. (Acte 1, scène 11, MADAME GUIMAUVIN)
Je ne gagnerions pas de quoi boire de l'yau nous-mêmes. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Vela encore la fille de Monsieur Grognet qui n'est qu'une morveuse, celle-là. (Acte 1, scène 12, BLAISE)
Babet Grognet, la fille du Médecin ? (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
Ne craignez point de vous expliquer, il n'y a rien que nous ne fassions pour vous rendre service. (Acte 1, scène 23, MADAME GUIMAUVIN)
Voici mon père, éloigne-toi, va te débotter, et reviens ici parler à Madame Guimauvin, ou à moi ; on a des choses de conséquence à te dire. (Acte 1, scène 14, BABET)
Monsieur_le_Baron va vous donner le bal, une vingtaine de mes malades, avec qui nous ferons médianox, signeront le Contrat que je vais faire dresser, et vous serez mariée en sortant de table (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
Il s'agit de faire entendre raison à Monsieur Grognet. (Acte 1, scène 17, MADAME GUIMAUVIN)
J'ai promis à monsieur Grognet... (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Voici Monsieur Grognet et le Baron. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Oui, ma fille signera tantôt, je vous en réponds, on s'est chargé de lui faire entendre raison là-dessus. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GROGNET)
Comment donc, nous ne venons que de signer le Contrat, et vous savez déjà la chose ? (Acte 1, scène 26, LE BARON)
Les petits dissimulés, qui viennent ensemble de signer au Contrat de mariage, et qui ne m'en avaient rien dit. (Acte 1, scène 27, LA PRÉSIDENTE)
Voilà Mademoiselle votre fille qui vient de signer le Contrat, je l'ai menée moi-même chez le Notaire. (Acte 1, scène 29, MADAME GUIMAUVIN)
Je ne puis assez vous témoignez, mon père, la joie que me donne le nouvel établissement que vous voulez faire en ce pays-ci, et je vous assure que bien loin de m'opposer... (Acte 1, scène 30, VALÈRE)
Morgué, ly a du malentendu là-dedans : vous prétendez seigner comme mari, et ils prétendons que vous avez seigné comme père. (Acte 1, scène 30, BLAISE)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

C'est un Seigneur tout des plus riches, et avec cela fort honnête homme. (Acte 1, scène 2, MARTON)
C'est à bonne intention une fois ; et croyez-moi, vous êtes jeune, ne contraignez point votre coeur, si vous voulez faire un tendre usage de vos beaux jours. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Je n'y épargnerai rien, je vous en assure. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Et vous, allez vous mettre à l'ombre dans le petit bois du jardin ; il ne faut pas vous éloigner, je prévois que l'affaire sera bientôt expédiée ; et une intrigue, menée par deux illustres comme nous, ne saurait pas longtemps durer. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Tenez, voyez-vous bien ces deux lignes qui croisent la ligne de vie ? (Acte 1, scène 6, MARTON)
Cela s'appelle des lignes de dignités, Madame, et voilà ce qui vous fera Marquise, cela est sûr ; quand vous ne le voudriez pas, il faudrait que cela fût. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Je vous suis bien obligée de m'épargner, Monsieur. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Non, Monsieur_le_Marquis ; non, ne vous plaignez point de votre destinée ; je cède à la mienne, je vous épouse, je me rends à vos empressements ; voilà qui est fini. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
C'était un Seigneur tout des plus riches, qui en mourant, s'est avisé, pour nos péchés, de nous faire ses héritiers mon frère et moi. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Julien est tout dressé depuis quinze jours, il n'y a eu que l'Impromptu du siège qui a empêché de le signer. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Vous me paraissez un importun personnage, Seigneur Espagnol. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Vous me semblez bien téméraire, Seigneur Français, de parler à Don Julien comme vous faites. (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
Savez-vous bien, seigneur Don Julien, puisque Don Julien y a, qu'il y a ici des fenêtres. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Je n'entends pas ce langage-là, Seigneur Français. (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
Ah, ah, ah, ah, mon petit ami, la fierté vous sied mal, Seigneur Français, c'est pourtant l'apanage de votre nation, que la fierté. (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
Parlez, ma nièce, ce jeune seigneur vous conviendrait-t-il, répondez ? (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Monsieur, ce ne sont pas les Notaires à qui ils font le plus gagner en ce pays-ci. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
Voilà qui est fait, il n'y a qu'à signer. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR GRIFFON)
Je signe aveuglément, mon frère : mais? (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Hé, signe promptement, cadet, signe. (Acte 1, scène 16, MERLIN)
Non, Madame, il n'ira point à l'assaut ; le voilà qui part pour l'Allemagne. (Acte 1, scène 20, MERLIN)
Mon frère va en Allemagne ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,69 % des textes) dans lesquels il y a 1224 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 24,00 occurences par texte.

n°	Titres	Prologue	Acte 2	Acte 1	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Total
1	L'OP?RATEUR BARRY	3	13	0	0	0	0	0	16
2	L'OPÉRATEUR BARRY	0	1	0	0	0	0	0	1
3	LES AGIOTEURS	0	14	7	11	0	0	0	32
4	LES FONDS PERDUS	0	2	1	13	0	0	0	16
5	LA TRAHISON PUNIE	0	10	4	19	16	4	0	53
6	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	1	0	3	1	1	2	8
7	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	28	0	0	0	0	0	28
8	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	2	2	0	0	0	0	4
9	LE CHEVALIER ? LA MODE	0	5	4	8	3	2	0	22
10	LA F?TE DE VILLAGE.	0	8	3	10	0	0	0	21
11	LA COM?DIE DES COM?DIENS	0	5	6	16	0	0	0	27
12	SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR	0	22	29	32	26	29	0	138
13	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	13	16	0	0	0	0	29
14	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	3	0	0	0	0	0	3
15	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	6	6	4	5	3	0	24
16	LES F?ES.	0	42	0	0	20	0	0	62
17	LES FÉES.	0	5	3	0	2	0	0	10
18	LES BOURGEOISES ? LA MODE.	0	3	6	2	3	0	0	14
19	LA MÉTEMPSYCOSE	0	10	4	14	4	6	0	38
20	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	4	5	0	0	0	0	9
21	CÉPHALE ET PROCRIS	0	24	0	38	19	0	0	81
22	MADAME ARTUS	0	1	6	1	6	4	0	18
23	LES ENFANTS DE PARIS	0	0	4	4	4	3	0	15
24	LES VACANCES	0	0	31	0	0	0	0	31
25	LES VACANCES	0	0	10	0	0	0	0	10
26	LA D?ROUTE DU PHARAON	0	0	18	0	0	0	0	18
27	LA DÉROUTE DU PHARAON	0	0	1	0	0	0	0	1
28	LA MAISON DE CAMPAGNE	0	0	20	0	0	0	0	20
29	LE GALANT JARDINIER	0	0	22	0	0	0	0	22
30	LES CURIEUX DE COMPI?GNE	0	0	11	0	0	0	0	11
31	LES CURIEUX DE COMPIÈGNE	0	0	2	0	0	0	0	2
32	RENAUD ET ARMIDE	0	0	10	0	0	0	0	10
33	RENAUD ET ARMIDE	0	0	2	0	0	0	0	2
34	LA FOLLE ENCH?RE	0	0	20	0	0	0	0	20
35	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	17	0	0	0	0	17
36	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	1	0	0	0	0	1
37	L'OP?RA DE VILLAGE	0	0	11	0	0	0	0	11
38	L'OPÉRA DE VILLAGE	0	0	7	0	0	0	0	7
39	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	1	0	0	0	0	1
40	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	1	0	0	0	0	1
41	LE CHARIVARI	0	0	14	0	0	0	0	14
42	LE CHARIVARI	0	0	2	0	0	0	0	2
43	LE VERT-GALANT	0	0	21	0	0	0	0	21
44	LE BON SOLDAT	0	0	12	0	0	0	0	12
45	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	11	0	0	0	0	11
46	LES F?TES NOCTUNES DU COURS	0	0	10	0	0	0	0	10
47	LES FÊTES NOCTUNES DU COURS	0	0	3	0	0	0	0	3
48	LE DIABLE BOITEUX	0	0	17	0	0	0	0	17
49	COLIN-MAILLARD.	0	0	19	0	0	0	0	19
50	LA PARISIENNE	0	0	13	0	0	0	0	13
51	L'?T? DES COQUETTES	0	0	11	0	0	0	0	11
52	L'ÉTÉ DES COQUETTES	0	0	3	0	0	0	0	3
53	LA D?SOLATION DES JOUEUSES	0	0	16	0	0	0	0	16
54	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	1	0	0	0	0	1
55	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	2	0	0	0	0	2
56	LA FOIRE DE BESONS	0	0	26	0	0	0	0	26
57	LA FOIRE DE BESONS	0	0	3	0	0	0	0	3
58	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	13	0	0	0	0	13
59	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	1	0	0	0	0	1
60	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	22	0	0	0	0	22
61	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	2	0	0	0	0	2
62	LA LOTERIE	0	0	19	0	0	0	0	19
63	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	22	0	0	0	0	22
64	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	1	0	0	0	0	1
65	LA GAZETTE	0	0	9	0	0	0	0	9
66	LE MARI RETROUV?	0	0	12	0	0	0	0	12
67	LE TUTEUR	0	0	12	0	0	0	0	12
68	LES VENDANGES	0	0	12	0	0	0	0	12
69	LES EAUX DE BOURBON	0	0	33	0	0	0	0	33
70	L'IMPROMPTU DE GARNISON.	0	0	22	0	0	0	0	22
71	LA COMÉDIE DES COMÉDIENS	0	0	0	0	4	0	0	4
72	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	0	0	0	2	0	0	2
	Total	3	222	655	175	115	52	2	1224